Cri d’alarme des entreprises en aide domestique
Les regroupements d’entreprises d’économie sociale en aide domestique, dont celui de la Gaspésie-les-Îles, demandent un meilleur financement à Québec.
Les usagers des services de ces entreprises peuvent profiter du Programme d’exonération financière pour les services d’aide domestique qui détermine une aide financière pour l’usager en fonction de son revenu. Une réduction du tarif horaire exigé par une entreprise est consentie à la personne qui bénéficie du programme, allant de 4 $ à 12 $, selon le cas. La tarification actuelle est de 18 $.
En 1997, l’usager le plus pauvre assumait approximativement 20 % de la facture. «Aujourd’hui, c’est souvent plus de 40 % de la facture qu’il doit assumer. Depuis quatre ans maintenant, les représentants des regroupements de ces entreprises n’ont cessé de lancer des cris d’alarme au gouvernement pour n’arriver à rien dans le dernier budget provincial», indique le Regroupement.
En entrevue, la porte-parole régionale, Hélène St-Laurent, également directrice de l’organisme Entre-Tiens de la Haute-Gaspésie rappelle que c’est une bonification de 15 millions de dollars du programme à l’échelle provinciale (2,1 millions de dollars dans la région) qui est nécessaire pour éviter un rehaussement des tarifs. «À toutes les fois qu’on augmente nos tarifs, on perd 10 % de notre clientèle. On est les yeux du CSLC dans les maisons. Parfois on est la seule visite du mois des gens.»
L’entretien ménager, la préparation de repas et l’approvisionnement alimentaire et les autres courses font partie des services offerts par ces organismes à une clientèle semi-autonome.