Élection : Damien Arsenault défendra le dossier de la forêt
Le candidat libéral, Damien Arsenault, accordera une place importante au dossier de l’industrie forestière dans sa plateforme électorale.
C’est ce qu’il a déclaré devant des dizaines de militants jeudi soir lors du lancement officiel de sa campagne à son local de Maria.
Le candidat, qui a déjà assuré la présidence de l’Agence régionale de la mise en valeur des forêts privées, a déclaré : «vous allez voir dans ma plateforme électorale l’importance que j’attache au dossier forestier.» Cette plateforme sera connue la semaine prochaine.
Accompagné pour l’occasion de l’ex-députée de Bonaventure, Nathalie Normandeau, M. Arsenault a par ailleurs fait connaître son intention de mener une campagne féroce. «Peu importe les candidats que j’affronterai, je vais mettre toute l’énergie nécessaire pour gagner, a-t-il lancé. Il y a 27 municipalités dans le comté. Je vais aller partout, je vais être sur le terrain pour rencontrer les gens.»
Une annonce pour la Coop de St-Elzéar ?
Questionné au sujet d’une éventuelle annonce du gouvernement pour relancer la Coopérative forestière de St-Elzéar pendant la campagne électorale, M. Arsenault s’est contenté de mentionner «qu’il appartient aux dirigeants de la Coop de travailler avec les différents ministères concernés.» Pour sa part, il compte se «concentrer sur la campagne».
Un appui de Mme Normandeau
Sans surprise, l’ex-députée du comté de Bonaventure, Nathalie Normandeau, donne son appui «sans équivoque» à M. Arsenault. Selon elle, il est «l’homme de la situation» qui, grâce à son expertise dans le domaine municipal et forestier, pourra bien défendre les intérêts de ses électeurs. «C’est une personne qui a des convictions. Il est capable de mettre ses tripes sur la table pour parler au nom des citoyens de Bonaventure», a-t-elle mentionné.
Mme Normandeau croit que les électeurs de Bonaventure ont intérêt à voter pour M. Arsenault, car le parti qu’il représente est au pouvoir. «Les gens d’ici ont toujours compris qu’un député au gouvernement, ça faisait la différence.»