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12 juin 2013 15 h 19

Éolien : la région appelle à la raison

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GASPÉ – La région lance un appel à la raison alors que les partis de l’opposition à Québec affirment qu’ils voteront contre l’adoption d’un projet de loi omnibus, qui pourrait mettre en péril un volet de l’appel d’offres éolien que le gouvernement Marois avait annoncé en grande pompe, en mai dernier, à Gaspé et Matane.

Le projet de loi prévoit une série de mesures législatives dont une qui permettait à Hydro-Québec de conclure de gré à gré des contrats pour 450 des 800 mégawatts réservés à la Gaspésie et au Bas-Saint-Laurent, dont les 150 mégawatts pour les Micmacs de la Gaspésie.

Devant cette menace, le gouvernement péquiste s’est donc résigné mardi soir à retirer ces amendements controversés pour sauver son projet de loi.

Le député de Gaspé et ministre responsable de la région, Gaétan Lelièvre, dénonce le blocage effectué par le Parti libéral, la Coalition avenir Québec et Québec solidaire. «Les partis d’opposition agissent de façon contraire aux intérêts des régions et particulièrement de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine en plus de menacer la filière éolienne gaspésienne. Est-ce que le chef du Parti libéral du Québec, Philippe Couillard, a bien écouté les intervenants économiques de la Gaspésie lors de son passage la semaine dernière?», déclare le ministre Lelièvre.

Dans un communiqué, il souligne que le blocage des partis d’opposition crée une incertitude pour le secteur manufacturier éolien en ce qui concerne l’échéancier des carnets de commandes, le maintien de 800 emplois en Gaspésie et dans la MRC de Matane, en plus de menacer le développement économique de la région de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.

La CRÉGÎM met son grain de sel

La Conférence régionale des élus Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (CRÉGÎM) demande au gouvernement de prendre toutes les dispositions nécessaires pour que le dossier puisse aller de l’avant le plus rapidement possible. Elle craint que les industriels ne pourront pas éviter la rupture des carnets de commandes, si les appels d’offres et les contrats ne sont pas donnés rapidement. «Si le programme de 800 mégawatts d’énergie éolienne est réalisé dans des délais raisonnables, il permettra de contribuer à consolider l’industrie, dans l’optique de garder le rythme jusqu’au tournant de 2024, alors que le cycle de rééquipement des premiers parcs âgés de 20 ans débutera», explique le président de la CRÉGÎM, Bertrand Berger.

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