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25 janvier 2012 17 h 26

Faible taux de décrochage à la Commission scolaire René-Lévesque

La Commission scolaire René-Lévesque a connu une baisse importante du décrochage scolaire parmi ses élèves au cours des cinq dernières années.

Les données du ministère de l’Éducation dévoilées en juin 2010 démontrent que l’organisme se classe au 3e rang parmi les 72 que compte le réseau public avec un taux de décrochage de 9,6 %. En 2007, les établissements secondaires du territoire affichaient plutôt un taux de décrochage de 21,4 %. Il semble donc que la mise en place d’un plan stratégique pour contrer le décrochage dans les établissements rattachés à la Commission scolaire René-Lévesque rapporte.

Diverses actions ont été appliquées avec la création d’un plan stratégique d’intervention qui se terminera en 2013, explique la directrice générale, Chantal Bourdages. «Dans un premier temps, nous avons sensibilisé l’ensemble des intervenants qui tournent autour de l’élève pour connaître les raisons du décrochage.»

Des mesures ont par la suite été appliquées, et ce, dès le primaire. «Une fois le phénomène compris, nous intervenons de façon ciblée. Chaque cas est particulier. On travaille sur que qui fait que le jeune va rester à l’école. On sait qu’un élève qui persiste a au moins un lien significatif avec un adulte du monde scolaire. Donc, l’idée est de faire du dépistage au primaire et du tutorat au secondaire», déclare Mme Bourdages qui ajoute que différents volets touchant les nouvelles technologies, le sport, le théâtre et l’entrepreunariat sont aussi appliqués pour garder les jeunes accrochés.

Chic-Choc

La Commission scolaire des Chic-Choc se tire également bien d’affaire avec un taux de décrochage de 17,4 %, soit exactement le même pourcentage que la moyenne provinciale des 72 organismes que compte le Québec. Le directeur aux services éducatifs, Jean-Pierre Bernard, note une diminution de près de 6 % par rapport à juin 2008. «Faut pas oublier que nous fonctionnons avec des statistiques par rapport à un petit groupe. Un ou deux élèves vont faire une différence à l’intérieur de ça.»

La situation des garçons, avec un taux de décrochage de 24,8 % comparativement à 10,9% pour les filles, demeure préoccupante admet M. Bernard. «On s’inquiète de la réussite des garçons depuis les années 30. Ce n’est pas une préoccupation récente. Nous n’avons pas encore trouvé la recette magique.»

Différentes approches ont été mises en place pour diminuer le décrochage, souligne le directeur Bernard. Un programme du ministère, «La stratégie d’intervention agir autrement», est actuellement utilisé. «Un portrait de l’école est réalisé. Pour la lecture par exemple, les garçons ne sont pas nécessairement intéressés par les mêmes livres que les filles. Des études démontrent que certains volumes ont plus de succès chez ces derniers. L’apprentissage de la lecture est une solution au décrochage scolaire. La réussite en français écriture et lecture est tributaire de cet aspect-là.»

Eastern Shore

À l’autre bout du spectre, la Commission scolaire Eastern Shore a de sérieux problèmes avec le décrochage. Pas moins de 31,5 % des élèves quittent l’école sans avoir obtenu de diplôme. L’organisme est pratiquement en queue de peloton parmi les commissions scolaires de la province.

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