Gaétan Lelièvre veut travailler pour le retour des jeunes
GASPÉ – Créer des conditions économiques favorables dans le respect de l’environnement est le principal élément du candidat du Parti québécois dans Gaspé afin de renverser la tendance démographique à la baisse en Gaspésie.
Dans un point de presse dédié à l’éducation, la jeunesse et l’environnement, Gaétan Lelièvre se dit préoccupé par le bilan migratoire qui, malgré une embellie des dernières années, demeure négatif.
« C’est clair que l’économie est incontournable. Il faut développer l’emploi. C’est toujours l’éternel enjeu : le développement économique versus la protection de l’environnement », indique le député sortant qui affirme que la majorité de la population a cette position.
Pour lui, il faut faire du développement intégré : « il faut trouver une position qui est raisonnable et responsable et éviter les extrêmes. Je ne suis pas un développeur économique industriel à outrance. Je ne suis pas un environnementaliste vert foncé à outrance. Je travaille sur la base du gros bon sens », dit M. Lelièvre.
Éducation
Au chapitre de l’éducation, M. Lelièvre prône le développement de l’enseignement postsecondaire et professionnel dans chaque MRC de la Gaspésie.
« Avec le développement de nouvelles technologies, chaque MRC pourrait avoir un centre de téléenseignement au niveau collégial, universitaire et professionnel », avance M. Lelièvre.
L’exemple de la Haute-Gaspésie pourrait servir aux autres MRC du territoire. Un tel centre a été mis en place grâce à la collaboration de la commission scolaire des Chic-Chocs, du Cégep de Matane et du CSSS de la Haute-Gaspésie.
« On veut rapprocher les lieux de formation des clientèles », explique le candidat péquiste qui avance que le taux de chômage d’un jeune sans diplôme est en moyenne de 40 pour cent, contre 2 pour cent pour un diplômé universitaire.
Le Cégep de la Gaspésie et des Îles a fait des demandes d’aide financière auprès du ministère de l’Enseignement supérieur afin d’éponger une partie de la facture dans le but de faire du recrutement d’étudiants. L’établissement a reçu une fin de non-recevoir. M. Lelièvre ne s’est pas engagé. Un rapport a été commandé et il attend les recommandations, mais il croit qu’il y aura des mesures pour les cégeps et les universités en régions.
« Il y a 75 000 étudiants qui sont refusés dans les centres urbains du Québec. Est-ce qu’on peut penser à mettre en place un incitatif pour qu’une partie de ceux qui ont la possibilité de se déplacer puisse se rendre en régions? Ça fait partie des alternatives qu’on regarde », explique M. Lelièvre.