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17 février 2014 6 h 48

Grande-Rivière exige des compensations

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GRANDE-RIVIÈRE — La Ville de Grande Rivière entend exiger des compensations financières à la Coopérative forestière de Saint-Elzéar en cas de bris sur ses routes.

L’entreprise a des droits de coupes dans l’arrière-pays de Grande Rivière, non loin de l’ancienne usine de GDS. Pour s’y rendre, les camionneurs doivent emprunter quatre routes municipales qui s’étendent sur près de cinq kilomètres, soit la rue des Pionniers, du Moulin, de la Montée et Saint-Pierre, rappelle le maire, Bernard Stevens. Un va-et-vient constant qui use les infrastructures municipales, ajoute M Stevens qui affiche un ras-le-bol et qui entend désormais exiger des compensations ou encore des redevances en cas de bris. D’ailleurs, une lettre à cet effet sera acheminée à l’entreprise sous peu. Le détail des compensations n’est pas encore déterminé.

 

« Non seulement ils viennent chercher le bois de notre coin (une ressource qui faisait autrefois partie de l’ancien Contrat d’approvisionnement forestier de la Gaspésia), mais ils utilisent nos routes municipales. Ça n’a pas de bon sens! Notre demande de compensation en cas de bris est tout à fait légitime », laisse tomber le maire qui confirme en avoir parlé récemment au personnel du ministre Gaétan Lelièvre lors de son passage à Québec. Cette démarche reçoit un appui sans réserve de la MRC du Rocher-Percé, confirme la préfète, Diane Lebouthillier. « C’est une question de gros bon sens et d’équité envers la municipalité. Nous comptons passer une résolution en ce sens. »

 

Surpris

 

Le directeur général de Coopérative forestière de St-Elzéar se dit surpris par la teneur de cette demande. D’autant qu’il l’apprend par les médias. « C’est vous qui me l’apprenez ce matin », dit-il au téléphone. Sébastien Roy rappelle que son entreprise paye déjà des droits pour les routes et autres frais comme des taxes d’accises liés aux transports des marchandises au gouvernement du Québec et renvoie la municipalité aux autorités compétentes. « Je pense que la municipalité doit s’adresser au ministère des Ressources naturelles puisque depuis le nouveau régime forestier, c’est ce ministère qui attribue les volumes de bois et s’occupe de la gestion des chemins, des transports et de la planification ». M. Roy attend toutefois de recevoir la lettre de la municipalité pour y voir plus clair et commenter plus avant.

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