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6 juin 2012 14 h 15

Importante production cinématographique à Percé

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À l’issue d’une troisième et ultime demande de financement, Téléfilm Canada accepte de financer le film «La maison du pêcheur», dont le tournage des scènes extérieures est prévu à Percé.

L’organisme fédéral versera 1,1 million de dollars au Groupe PVP de Matane.

Le budget initial du projet était de 4,2 millions de dollars. Pour sa part, la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) avancera une somme de 1,2 million de dollars. Les autres bâilleurs de fonds sont le Groupe PVP, Les Films Christal, le Fonds Harold-Greenberg et Télé-Québec.

Compte tenu que la requête adressée à Téléfilm Canada était de 1,3 million de dollars, le budget global de la production devra être diminué de 200 000$. «Pour réduire les dépenses, on prévoit tourner les scènes intérieures en studio à Montréal, plutôt qu’à Percé, indique le président du Groupe PVP, Vic Pelletier. Ainsi, on va économiser dans les coûts des per diem des comédiens. C’est ce qui coûte cher.»

Distribution

Les comédiens principaux ont déjà confirmé leur disponibilité: Luc Picard, Kevin Parent et Raymond Bouchard. Cependant, les comédiennes qui avaient été approchées lors de l’élaboration du projet ne sont plus disponibles. «On doit refaire le casting féminin», laisse tomber le producteur. Environ 150 figurants seront nécessaires aux fins du tournage qui devrait normalement débuter au début septembre.

Le réalisateur de ce long-métrage d’une durée d’environ deux heures est Alain Chartrand et le scénariste est Jacques Bérubé de Rimouski.

«La maison du pêcheur» reviendra sur un épisode qui a marqué l’histoire de Percé, de la Gaspésie, voire du Québec, à l’été 1969, lorsque les frères Jacques et Paul Rose rencontrent Francis Simard et Bernard Lortie afin d’ouvrir un lieu, à Percé, qu’ils avaient appelé «La maison du pêcheur».

Cela devenait un point de rencontres visant à rassembler les Gaspésiens autour de leur rêve d’un Québec libre et pour la défense du fait français. Leur initiative se soldera par un cuisant échec.

Un an plus tard, ces mêmes hommes fondent le Front de libération du Québec, dont les actions atteindront leur paroxysme avec la Crise d’octobre de 1970, qui se terminera par l’enlèvement, puis la mort du ministre du Travail de l’époque, Pierre Laporte.

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