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19 juin 2014 14 h 25

La CRÉGÎM dénonce les coupes en forêt privée et dans les CLD

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GASPÉ – La Conférence régionale des élus Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine demande à Québec de rétablir les budgets régionaux en forêt privée et dans les Centres locaux de développement (CLD) ou à tout le moins établir un principe d'« équité » dans les compressions entre les régions.

Même si Québec a augmenté à 18 M$ les budgets consacrés aux travaux sylvicoles en forêt publique en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, ceux consacrés à la forêt privée font l’objet d’une compression de 753 000 $, ou 20 % du budget total. Les programmes de créations d’emplois en forêt et d’investissement sylvicole en forêt privée sont les victimes de ces compressions.

Le prix à payer est plus important en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine qu’ailleurs au Québec alors que cette moyenne n’est que de 14 %. Par ailleurs, le programme de création d’emploi n’est réduit que de 4 % au Bas-Saint-Laurent, mais de 36 % en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine. Ce programme est exclusif aux régions de l’est.

« On dit d’éviter cette coupure cette année. Oui, les gens s’attendaient à des coupures, mais personne ne s’attendait à une coupure de cette ampleur-là. Il faut éviter des pertes d’emplois et les retombées économiques », indique le président de la CRÉGÎM, Daniel Côté.

Des compressions dans les CLD

La CRÉGÎM lance également un message au gouvernement du Québec sur les compressions annoncées dans les CLD. Québec a parlé d’une coupure de 10 % alors que les CLD de la région estiment la réduction budgétaire demandée à 12 %.

Il s’agit d’une baisse globale de 406 000 $ sur 3,4 M$ qui génèrent des investissements de 31 M$, selon l’organisme.

« Quand on vient couper dans les budgets de CLD, on vient couper dans l’économie de la région. Chaque dollar investi par un CLD rapporte entre 6 et 10 $. Quand on vient nous amputer dans ces outils, on vient amputer le développement de la région », souligne M. Côté.

Les élus se disent prêts à faire leur part, mais de façon équitable et modulée et non pas effectuer des compressions « mur à mur » à travers la province. « Il faut que ces programmes s’adaptent à nos régions. Comme région, on a nos particularités et quand on vient couper, il faut aussi que les coupures tiennent compte des réalités territoriales », ajoute M. Côté.

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