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9 octobre 2012 10 h 57

La technique d’intervention en délinquance restera à Carleton

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Le campus de Carleton-sur-Mer du Cégep de la Gaspésie et des Îles obtient, du ministère de l'Éducation, l’autorisation permanente du programme technique d’intervention en délinquance.

Cette nouvelle réjouit la directrice du campus, Françoise Perreault, car la permanence vient consolider cette offre toute particulière dispensée depuis 2008. «Nous avions une autorisation provisoire du ministère de l’Éducation et, pour obtenir l’autorisation permanente, il fallait remplir plusieurs critères comme le nombre d’inscriptions, le lien du programme avec les besoins du marché du travail et le taux de placement des étudiants. L’évaluation s’est donc avérée positive.»

Mme Perreault note de plus que cette formation «est exclusive à l’est de [la ville] de Québec». Ce qui, par conséquent, attire des étudiants d’un peu partout. «Il y en a du Bas-Saint-Laurent ou de Montréal et même de l’étranger comme la Guadeloupe et l’Île de la Réunion. Il y a même des années où la proportion des élèves en provenance de l’extérieur de la Gaspésie atteignait 75%.»

Contingentée à 35 élèves depuis deux ans, cette formation technique, d’une durée de trois ans, suscite en moyenne une cinquantaine de demandes d’admission sur une base annuelle. 

Axé sur l’accompagnement et la relation d’aide, ce programme, ayant pour objectif la prévention de la délinquance et la réinsertion sociale d’individus, permet de combler les besoins de main-d’oeuvre du marché du travail, en Gaspésie comme ailleurs dans la province.

Du travail

«Le travail ne manque pas [actuellement]. Et pour les prochaines années, on constate de bonnes perspectives d’emploi. Par ailleurs, la particularité de notre formation, c’est que les étudiants sont formés pour travailler en milieu fermé, comme dans une prison, ainsi qu’en milieu ouvert, comme les centres de jeunesse et les organismes communautaires», rappelle Françoise Perreault.

En résumé, les diplômés de ce programme peuvent trouver un emploi dans les centres de détention provinciaux et fédéraux, le réseau des centres jeunesse pour jeunes contrevenants ou jeunes en difficulté, les établissements scolaires, les maisons de transition pour adultes, les agences de sécurité, les centres d’aide pour victimes de crimes de même que dans les organismes de prévention de la criminalité ou de la toxicomanie.

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