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25 janvier 2012 14 h 13

La Traversée de la Gaspésie se prépare à accueillir les fondeurs

Du 18 au 25 février prochain aura lieu la 10e Traversée de la Gaspésie, un événement fort attendu, qui attire quelque 300 participants et mobilise des centaines de bénévoles locaux.

«La Grande traversée, c’est un voyage au cœur de l’humain, organisé avec passion»,  dit Claudine Roy, cofondatrice et présidente de la TDLG. Les bénévoles, les membres du CA, tous sont des passionnés de l’hiver et de cet événement. Notre objectif : que tout le monde qui y participe reparte satisfait!»

Depuis sa première édition en 2003, la TDLG a fait bien du chemin. Aujourd’hui, 13% des Québécois connaîtraient la Grande Traversée, une notoriété respectable pour un événement de cette envergure, lui qui n’a que 9 éditions à son actif. C’est ce que révèle une étude de HD Marketing, une firme indépendante de Québec mandatée par la TDLG pour analyser les divers impacts de la dernière édition.

Un effet magnétique

«Notre événement est unique sur la planète, se targue Mme Roy. Et il est aujourd’hui connu à l’international!» Parmi les 300 participants, on compte surtout des Québécois, mais aussi des gens venus de la France, de la Norvège, des États-Unis. La TDLG a fait son entrée dans la cour des grands, certains la comparant au Sentier de Compostelle, version hivernale.

L’événement convainc  aussi certains participants à s’implanter en région. «Je connais même un pédiatre qui est venu s’installer à [l’hôpital] l’Hôtel-Dieu de Gaspé après avoir participé à une traversée, ce n’est pas rien!, précise Mme Roy, pleine d’enthousiasme. Et j’aurais plein d’autres exemples comme ça à vous donner… des gens qui ont des coups de cœur pour la Gaspésie et qui y reviennent!»

Des retombées considérables

«En retombées médiatiques, la TDLG équivaut à un million de dollars!», rappelle  Mme Roy, un chiffre tiré de l’étude. Les impacts sont multiples, indique-t-on dans le rapport, étant non seulement médiatiques, mais aussi économiques, sociaux, culturels et environnementaux.

En 2011, la TDLG a injecté plus de 320 450 $  en argent neuf dans l’économie régionale et a créé l’équivalent de 8 emplois à temps plein. «L’étude révèle que le ratio investissements locaux/retombées économiques est de 14, comparativement à un retour de 4 pour le Festival d’été de Québec ou le Festival du Film sur l’Environnement de Portneuf», avance Jean-Michel Perron, le consultant responsable de l’étude.

*Pour un supplément d’information, lisez l’article La TDLG à l’aubre de sa 10e édition à la page 24 du journal GRAFFICI du mois de février.