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20 août 2014 8 h 36

L’Anse-Pleureuse : Les barges seront démantelées sur les lieux

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SAINT-MAXIME-DU-MONT-LOUIS – Les deux barges du Groupe Océan qui se sont échouées en décembre en bordure de la route 132 dans le secteur de L'Anse-Pleureuse, à Saint-Maxime-du-Mont-Louis, seront découpées en morceaux sur place.

C’est le plan qui a été convenu par l’armateur, propriétaire de ces dragues, après une entente qui a tardé à être conclue avec son assureur, venant ainsi expliquer le délai de huit mois qui aura été nécessaire avant de prendre cette décision. « Les barges sont une perte totale, confirme le directeur des affaires publiques du Groupe Océan de Québec, Philippe Filion. Elles vont être découpées en morceaux à marée basse. On prévoit commencer les travaux d’ici la fin du mois. On parle d’une trentaine de jours pour le démantèlement. »

Travaux

Les travaux pourront débuter dès que le Groupe Océan aura en main le certificat d’autorisation environnementale provenant du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques.

Le chantier sera confié à un sous-traitant. Celui-ci revendra l’acier qui est récupérable. Tout ce qui n’a aucune valeur prendra le chemin d’un dépôt de matériaux secs, conformément aux normes du Ministère.

Soulagement

Des résidents du secteur et des élus de la Haute-Gaspésie poussent un soupir de soulagement de savoir que ces épaves seront débarrassées des lieux. Quoi qu’il en soit, elles frappaient le regard et attiraient beaucoup de curieux. « C’est rendu une attraction touristique, indique le préfet de la Haute-Gaspésie, Allen Cormier. Je veux bien y croire, mais je suis inquiet à cause de la rouille. Je suis soulagé de savoir que le Groupe Océan envisage de les retirer de là bientôt. »

Philippe Filion comprend l’inquiétude exprimée par les gens. « C’est un accident de les avoir échappées, tient à rappeler le porte-parole du Groupe Océan. On ne voudrait pas que notre réputation soit ternie à cause de ça. On a sécurisé les lieux immédiatement en retirant les hydrocarbures. Il y a des épaves au fond du Saint-Laurent qui dégagent pas mal plus de rouille que nos barges! »

Les chalands I.V. no 9 et I.V. no 10, d’une longueur respective de 28 et 33 mètres, avaient été construits en 1936. Ils avaient été achetés de Dragage Verreault des Méchins, après sa faillite en 2012, puis radoubés. Un remorqueur du Groupe Océan, l’André H., les avait échappés, le 15 décembre, en pleine tempête de neige. Partis de Gaspé, ils devaient être toués jusqu’à leur port d’attache de l’Île aux Coudres.

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