Le phare de Cap-Chat scintille à nouveau
CAP-CHAT – Éteint depuis pratiquement un an et demi, le phare de Cap-Chat scintille à nouveau. Le site pourrait avoir une nouvelle vocation dans un avenir rapproché.
« Ça faisait un an et demi à peu près qu’on avait un bris électrique », indique l’un des propriétaires du Parc du Rocher, site où se trouve le phare, Pascal Roy.
C’était des disjoncteurs défectueux qui étaient à la base du problème, rien de couteux, la pièce et le temps qui a été fourni bénévolement, mais ça a pris un an pour trouver le problème.
Le phare appartient toujours à Pêches et Océans Canada, mais il est entretenu par M. Roy depuis 2006. « On a eu quelques bris avec. On n’est pas gardien de lumière. Avec le temps, on a appris comment ça fonctionne », lance M. Roy.
La lumière, le système électrique et la transmission ont du faire l’objet de travaux depuis quelques années. « Le problème actuel, on l’a cherché longtemps », indique-t-il.
« La journée qu’il y aura un gros bris… je ne suis pas sûr qu’on va investir des fortunes. Le temps qui tourne comme ça, c’est correct », laisse tomber M. Roy, qui ne serait pas prêt à reprendre le phare si jamais Ottawa voulait s’en départir.
Le phare actuel a été construit en 1909. Il s’agissait de l’un des premiers phares en béton armé au Canada. Il a été électrifié en 1952.
Des projets pour le site
Ergothérapeute de formation, Pascal Roy caresse un projet de maison holistique dans la maison du gardien, situé à proximité.
« On est en train de penser à ça. On a des forces, mais des limites dans le système de santé. C’est un projet embryonnaire. C’est de voir comment on peut en arriver à ce projet-là », indique celui qui œuvre actuellement au CLSC du Centre de santé et de services sociaux de la Haute-Gaspésie.
« On veut donner un terrain propice à la santé, que les gens en prennent conscience. C’est une approche globale : on part de la santé physique, affective, spirituelle, cognitive, c’est tout ça. Prendre conscience du moment présent », explique M. Roy.
Comme le projet est au stade embryonnaire, M. Roy ne peut pas dire quelle orientation prendra la maison.
« On a reparti le phare. C’est symbolique. C’est comme un point de repère dans ta vie. C’est un peu ce qu’on veut offrir à la communauté », conclut M. Roy.