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3 juin 2013 8 h 36

Le rail: Louisette Langlois exige des explications

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CHANDLER - La mairesse de Chandler, Louisette Langlois, fulmine et demande à la Société du chemin du fer de la Gaspésie (SCFG) des explications quant à sa décision de prioriser la réparation du rail jusqu'à Port-Daniel plutôt que Chandler.

Mme Langlois, qui siège au sein de la société, dénonce vivement cette décision qui va, selon elle, favoriser les infrastructures portuaires et autres installations industrielles de la Baie-des-Chaleurs. Chandler aurait pu profiter des activités de transbordement issues du projet de cimenterie de 750 millions de dollars de Port-Daniel qui doit voir le jour d’ici quelques années, fait-elle valoir visiblement mécontente de la situation.

«On est train de procéder à l’acquisition de notre quai du gouvernement fédéral qui est situé en eau profonde. C’est un processus de deux ou trois ans qui va coïncider avec les opérations de la cimenterie. Notre infrastructure portuaire sera importante tant pour les industriels que le secteur touristique. Et maintenant, j’apprends de la SCFG que la priorité sera donnée jusqu’à Port-Daniel et pas jusqu’à Chandler! La cimenterie pourrait être importante pour nous sur le plan du développement.»

Un courriel qui sème la controverse

La mairesse déplore avoir appris cette nouvelle directive par courriel interne expédié par la direction de la SCFG, qui mentionne que l’organisme travaille «pour assurer la reprise du service jusqu’à la cimenterie de Port-Daniel». «Et si justement le rail sera réparé jusqu’à Port-Daniel, quel endroit va profiter pensez-vous des déchargements en lien avec les opérations de la cimenterie? C’est l’ouest de la péninsule qui va en profiter, bien sûr, mais pas l’est», fait remarquer la mairesse qui refuse toutefois de jeter la pierre aux membres de la Baie-des-Chaleurs siégeant à la SCFG qui, selon elle, travaillent pour leurs propres intérêts.

«Ces gens travaillent pour leur coin, mais je demande à la direction de la SCFG de faire preuve d’équité. Je vais d’ailleurs en parler à ma préfet!», assure Mme Langlois qui, par la même occasion exige une rencontre avec la direction de l’organisme ferroviaire dans les plus brefs délais afin de mettre les choses au clair.

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