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27 août 2012 13 h 44

Les travailleurs sylvicoles interpellent les candidats

Les entreprises et les coopératives sylvicoles interpellent les candidats de la présente campagne électorale afin de préserver leurs acquis et d’améliorer les conditions des travailleurs.

Ces regroupements sont inquiets devant la perspective de perdre les 15 millions de dollars, soit de 30 à 50 % de leur budget, associés au Programme de création d’emploi en forêt, spécifique au Bas-Saint-Laurent-Gaspésie, alors que Québec refuse de confirmer la reconduction de cette somme pour l’an prochain.

«C’est un budget spécifique à l’aménagement forestier qui bénéficie à six entreprises sylvicoles et trois communautés autochtones», précise le directeur du Groupement forestier coopératif Chic-Choc, de Sainte-Anne-des-Monts, Michel Marin, qui indique que les regroupements ont du se battre pour obtenir la reconduction du programme en 2012.

«Il y a une menace importante que le programme ne soit pas reconduit l’an prochain avec le nouveau régime forestier mis en place en avril prochain. Pas moins de 325 emplois pourraient, entre autres, être directement touchés avec 2 500 hectares de travaux annuellement en moins et la formation de la relève.»

Coupure

De plus, malgré l’ajout de 20 millions de dollars  sur 5 ans des crédits d’aménagement forestier décrétés par le gouvernement dans le dernier budget, la région a vu ses subsides réduits de 2 millions de dollars $, dénonce le président du Groupement forestier Péninsule Gaspé, Claude Berger.

«Nos avons subi une coupe de 11 % de nos budgets pour cette année. Le ministère nous a dit que c’était pour combler l’argent dépensé en trop l’an dernier. C’est paradoxal d’entendre le gouvernement annoncer 20 millions de dollars $ de plus alors qu’en Gaspésie, on est frappé par une coupe de 11 %. C’est de une à deux semaines de moins de travail pour nos employés.»

«Nous demandons que cette coupure-là soit annulée. Les candidats devraient s’engager», affirme M. Marin

Préfet inquiet

Le préfet de la MRC de Bonaventure, Jean-Guy Poirier, comprend l’inquiétude des entreprises et coopératives. «Il a fallu se battre très fort dans les derniers mois pour avoir la reconduction du volet II. De plus, les travailleurs forestiers n’ont jamais été considérés. C’est une classe de travailleurs qui devrait pourtant l’être. Ils sont la base du fonctionnement des usines. Je me demande pourquoi nos élus provinciaux ne voient pas ça», déplore M. Poirier.  

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