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18 juillet 2014 14 h 58

Matapédia ne gère plus le Petit Chamonix

MATAPÉDIA - La municipalité de Matapédia lègue la gestion de la station de ski, le Petit Chamonix, à un nouvel organisme à but non lucratif nommé Les loisirs Chamonix.

Depuis 2008, l’endroit est pris en charge par la Ville, qui éponge les déficits année après année. La dernière saison s’est d’ailleurs terminée avec un manque à gagner de 80 000 $. Dans ce contexte, le milieu s’est mis à la recherche de solutions pour réduire au maximum les déficits.

Et la création d’un OBNL pour s’occuper de la station s’est avérée comme une avenue intéressante, explique la directrice générale du Petit Chamonix, Geneviève Labonté. « L’objectif est d’abord d’améliorer la situation financière et de faciliter la gestion du lieu. On souhaitait aussi, avec la mise en place d’un conseil d’administration, favoriser l’implication des bénévoles pour organiser des événements spéciaux, rechercher des commanditaires, par exemple », explique-t-elle, ajoutant qu’en période de pointe, la station fait travailler jusqu’à huit personnes.  

La municipalité, qui demeure propriétaire des infrastructures, continuera à soutenir le lieu, notamment en épongeant les déficits, qu’elle souhaite cependant voir réduire.

Mme Labonté croit que l’organisme pourra relever le défi. L’objectif à court terme, dit-elle, est de réduire le déficit à 60 000 $ et encore plus dans les années suivantes.

Un plan stratégique, qui nécessiterait une somme 253 000 $, a été développé pour assurer le développement de la station au cours des prochaines années. « On prévoit notamment modifier l’isolation dans le chalet pour diminuer les coûts de chauffage. On veut changer la fournaise, réparer la cuisine pour avoir une meilleure cantine. On doit investir 60 000 $ sur les remontées mécaniques et on veut agrandir le garage pour accueillir notre nouvelle dameuse », précise Mme Labonté, ajoutant qu’un plan de communications et de marketing est également prévu.

Plusieurs éventuels partenaires ont été sollicités et l’OBNL est en attente de réponses. Avec le nouvel organisme, Mme Labonté croit qu’il sera plus facile de convaincre les bailleurs de fonds. « C’est plus facile de donner à un OBNL plutôt qu’à une municipalité », dit-elle.

Une somme de 140 000 $ est nécessaire pour opérer le centre sur une base annuelle.