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24 octobre 2014 16 h 07

Nouveau PDG à la Société du chemin de fer

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NEW RICHMOND – La Société du chemin de fer de la Gaspésie (SCFG) pose un geste d'éclat afin de regagner la confiance de Québec. Jacques Côté est nommé président-directeur général de la société alors qu'Éric Dubé devient président du conseil d'administration. Olivier Demers est relégué à la fonction de directeur administratif.

La société demande maintenant 45 M$ sur trois ans au gouvernement afin de moderniser dans un premier temps le tronçon Matapédia-Chandler.

« On va d’abord travailler à rétablir la confiance. Il y a du travail à faire. Il y a eu pour toutes sortes de raisons une perte de confiance. Il est important pour nous de remettre les pendules à l’heure avec le ministère des Transports », indique M. Côté, qui possède une longue expérience dans les chemins de fer. Il a notamment redressé le Chemin de fer Saint-Laurent et Hudson. Lorsqu’il a pris la barre de cette société, filiale de CP en 1995, l’entreprise perdait 75 M$. Lorsqu’il a quitté en 2001, elle avait déposé un bénéfice de 150 M$.

Dès lundi, M. Côté se mettra au travail : « Je m’apprête à placer des appels au ministère des Transports afin de rencontrer les responsables du transport ferroviaire pour qu’on s’entende sur qui va faire quoi. Je vais laisser l’aspect politique à Éric Dubé », souligne-t-il.

L’avenir de la SCFG

M. Côté souligne que les six prochains mois seront déterminants pour l’avenir de la société, si elle n’a pas les sommes requises pour procéder aux travaux à réaliser.

« On a colmaté les fuites au cours des six derniers mois. On ne peut pas faire ça pendant une autre année. Je dirais que si on n’a pas réussi à s’entendre avec le gouvernement du Québec, les espoirs de survie de la Société du chemin de fer ne sont pas très très grands », lance sans détour M. Côté, qui était tout de même consultant pour la SCFG depuis sa création, en 2007.

La semaine dernière, le ministre des Transports, Robert Poëti, avait confié à GRAFFICI.CA que des erreurs importantes avaient été faites « de longue haleine » dans le dossier du chemin de fer, ce qui a amené à société à prendre les décisions annoncées vendredi.

« Dans une structure de gouvernance, si Québec met de l’argent, ça ne relève plus du conseil d’administration. La beauté de la chose, c’est le président-directeur général qui aura tous les pouvoirs », souligne le président du CA, Éric Dubé.

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