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26 juin 2014 13 h 17

« On doit poser les gestes pour rétablir l’équilibre budgétaire ». – Jean D’Amour

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GASPÉ – Réagissant à la Conférence régionale des élus Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine qui souhaitait le rétablissement des crédits régionaux en forêt privée et aux Centres locaux de développement (CLD), le ministre responsable de la région, Jean D’Amour, soutient  « qu’il ne faut pas jouer les victimes et on devra composer avec les coupures ».

« C’est une coupure que l’on a faite aussi dans les autres régions. Ça a été le fondement de notre discours durant la campagne électorale. Il y a une situation financière difficile. C’est le défi auquel on est confronté », indique M. D’Amour.

Sur les compressions en forêt, M. D’Amour soutient qu’elles seront compensées par les autres usages : « Les emplois qu’on retrouvera moins dans les travaux sylvicoles en forêt privée, on les retrouvera soit dans les opérations forestières terrain ou dans le domaine de la transformation », analyse M. D’Amour.

Sur les CLD, M. D’Amour souhaite que les élus se demandent comment ils peuvent faire autant avec moins. « On ne peut pas dire d’un côté que la situation financière du Québec est pénible et ne pas poser les gestes en conséquence pour rétablir l’équilibre financier. On a dit des choses et on les fait. »

Prenant la balle au bond, M. D’Amour souligne que son gouvernement a agi rapidement dans le dossier de Ciment McInnis et ajoute que plusieurs annonces se feront d’ici deux semaines. Toutefois, il n’a pas voulu dévoiler quoi que ce soit sur les projets qui aboutiront.

Un gouvernement qui agit

Le ministre régional s’est lancé par la suite dans une charge à fond de train contre l’ancien gouvernement Marois, estimant que le gouvernement libéral a fait davantage en deux mois pour la Gaspésie que le règne péquiste de 18 mois.

Dans un cri du cœur, M. D’Amour indique avoir la région tatouée sur le cœur et « ne laissera pas tomber la Gaspésie ».

« Voyez le taux de chômage qui a diminué. C’est encore trop élevé pour moi. En un an et demi, les députés [péquistes] de la Gaspésie ont réussi à faire en sorte que le taux de chômage ne batte pas de records, mais ils s’en rapprochaient dangereusement. Pendant ce temps-là, que faisaient nos députés? Ils buvaient du café autour des tables », souligne M. D’Amour, ajoutant que le gouvernement précédant ne faisait « que des plans ».

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