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28 septembre 2011 17 h 43

Opposition à une nouvelle gravière à Cascapédia-Saint-Jules

Des citoyens de Cascapédia-Saint-Jules s’opposent à l’ouverture d’une nouvelle gravière dans leur voisinage. Ils ont jusqu’à 8 h ce soir pour faire valoir leur désaccord en signant un registre public à l’hôtel de ville de la municipalité.

La municipalité de Cascapédia-Saint-Jules est dans l’obligation de tenir ce registre si elle veut apporter une modification à son règlement de zonage qui interdit l’ouverture de carrière, sablière et gravière dans la zone concernée (36AF). Ce règlement avait été adopté en septembre 2010.

Cette démarche fait suite à une demande du Conseil de bande de Gesgapegiag qui souhaite aménager une gravière dans cette zone, soit en bordure de la route 299 à quelques kilomètres au nord de la 132. Le Conseil avait demandé à la municipalité de revoir sa réglementation.

Le projet qui a été présenté lors d’une consultation publique le 15 septembre dernier a provoqué la colère de plusieurs citoyens habitant près de cette zone. « La municipalité a adopté un règlement justement pour freiner l’ouverture des gravières dans le coin. Elle nous avait promis qu’il n’y en aurait plus. Pourquoi revient-elle maintenant sur sa décision ? », se questionne Louis-Philippe Ethier.

La municipalité se défend

La directrice générale de la municipalité, Susan Legouffe, mentionne qu’il n’a jamais été question d’interdire définitivement l’implantation de gravières avec les nouveaux règlements de zonage adoptés en 2010. « Théoriquement, le nouveau règlement stipule qu’il est interdit d’ouvrir une gravière dans la zone. Mais n’importe qui peut demander une modification au règlement. Ce qu’on souhaite, c’est avoir plus de contrôle sur le développement du territoire », mentionne-t-elle.

Elle précise que si le projet est adopté par la municipalité, le Conseil de bande de Gesgapegiag devra respecter certaines conditions. « Le contrat sera d’une durée de cinq ans et le gravier devra être utilisé exclusivement pour des projets de la réserve. Le Conseil devra aussi se limiter à quatre camions », précise-t-elle.

La tenue de ce registre public pourrait mener à un référendum.