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12 juin 2013 16 h 20

Pêcheries : une usine qui tourne à plein

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SAINTE-THÉRÈSE-DE-GASPÉ - L’usine de transformation de produits marins de l’entreprise Lelièvre, Lelièvre et Lemoignan, située à Sainte-Thérèse-de-Gaspé, tourne à plein régime et le labeur de ses travailleurs en a impressionné plus d’un.

Ils sont près de 125, en majorité des femmes, à faire tourner cette entreprise qui a bonne réputation dans le secteur des pêches. Une visite des lieux a été organisée vendredi pour les médias et les acteurs socioéconomiques de la MRC du Rocher-Percé afin de les sensibiliser aux différents métiers qu’on y retrouve.

Les corps de métier sont nombreux et les multiples locaux servent à des fins biens particulières. Ici, on reçoit les homards, là on les casse, plus loin on les décortique sans parler des sections consacrées à l’ensachage, au tri, à la congélation et à l’emballage.

Le tout se fait sous des lumières impersonnelles et une froideur inconfortable. Certains travailleurs nous ont confiés trouver le travail difficile pour le corps (mains, pieds et dos). Ils travaillent en ce moment sept jours par semaine et environ dix heures par jour.

Autant de constatations qui imposent le respect, selon la préfet, Diane Lebouthillier, qui a fait partie de la visite. «Ça nous fait vraiment réaliser à quel point le travail dans ce secteur est difficile. Moi, je leur lève mon chapeau et je les félicite parce qu’ils participent au développement de l’économie du milieu».

Même constat

De son côté, Mélissa Moreau, conseillère en employabilité chez Option Emploi, est du même avis. «Ces gens-là travaillent très fort. J’ai trouvé la visite très intéressante et même touchante», note-elle en précisant que le travail ne manque pas tellement la demande est forte sur le marché pour ce type de produit. «On me disait que jamais (la direction) va refuser des gens pour y travailler.»

L’usine transforme en ce moment du homard et à la fin juin l’usine recevra du turbot et du sébaste. Et au mois d’août, le hareng y sera transformé, a précisé en entrevue l’un des contremaîtres, Jean-Marc Lemoignan.