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30 mai 2013 10 h 23

Plan de relance : la CSN surveille le gouvernement Marois

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GASPÉ – La CSN s'assurera que le Plan de relance de la Gaspésie, présenté récemment par la première ministre Pauline Marois, soit plus qu'un ensemble d'intentions.

Dans le cadre du 26e congrès du Conseil central de la Gaspésie et des Îles-de-la-Madeleine, qui se tient actuellement à Gaspé, le président, Éric Boulay, laisse la chance au coureur mais il prévient le gouvernement Marois : «Je pense qu’on a eu notre part avec les annonces, mais on a aussi le rôle de s’assurer que les annonces qui sont faites soient respectées et que les argents viennent avec», dit M. Boulay.

Le conseil central se penchera sur plusieurs dossiers au cours de ce congrès, notamment l’assurance-emploi, le rôle de l’État dans l’économie, la lutte au décrochage scolaire et le renforcement des services publics.

Déficit zéro

Québec et Ottawa maintiennent le cap sur le déficit zéro, un élément de divergence avec la CSN, indique le président de la centrale, Jacques Létourneau, qui a participé mercredi à l’ouverture des travaux.

Selon lui, le gouvernement minoritaire de Pauline Marois a fait le choix de prendre des orientations économiques qui visent à plaire à une clientèle qui n’a pas voté pour lui aux dernières élections.

Élections

Jacques Létourneau s’attend à des élections à l’automne puisque le gouvernement «a de la difficulté à gouverner», reportant tous les dossiers «chauds» à l’automne.

«La Banque de développement économique, le gouvernement n’est pas capable de la faire passer; les modifications à la Charte de la langue française; le dossier de la laïcité… Là, ils ont de la difficulté à gouverner. Ça devient difficile de gérer dans un gouvernement minoritaire», dit le président de la centrale.

Selon lui, les libéraux de Philippe Couillard ont intérêt à ce que ça se au plus vite.

«Le PQ n’a plus l’exclusivité de la question souverainiste. Il faudrait que les citoyens qui sont prêts à voter pour une social-démocratie renouvelée s’entendent pour éviter de diviser le vote et de permettre aux libéraux de prendre le pouvoir», dit M. Létourneau.

Il prend bien soin de dire que la CSN ne donnera pas de mot d’ordre aux prochaines élections, mais il soumet cette question pour réflexion aux militants.

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