Priorités de D’Amour : redresser les finances publiques et l’emploi
GASPÉ – Redresser les finances publiques, la création d'emploi et la stratégie maritime sont les principales priorités du gouvernement libéral, indique le ministre responsable de la région et député de Rivière-du-Loup-Témiscouata, Jean D'Amour.
« Pour la Gaspésie, il y a des enjeux importants. L’enjeu principal, c’est l’emploi. Autour de ça s’articule un certain nombre de projets prioritaires. On pense au chemin de fer, le suivi de la cimenterie McInnis. La forêt et les transports font aussi partie des enjeux », indique M. D’Amour.
La question des transports a fait couler beaucoup d’encre au cours des dernières semaines avec l’intention avouée d’Orléans Express d’abandonner la Gaspésie. « Ça me préoccupe. Ce n’est pas vrai qu’on va laisser la région s’enclaver. Il faudra définir des moyens, mais il reste à voir ce que la Commission des transports va dire là-dessus », indique M. D’Amour
Sur le chemin de fer, M. D’Amour demeure prudent : « Je ne peux pas dire s’il y aura des annonces cet automne, mais on travaille sérieusement sur ce dossier jugé prioritaire à juste titre pour la Gaspésie. Je peux confirmer que le dossier chemine bien ».
Plan de relance
Pratiquement six mois après l’arrivée des libéraux au pouvoir, en avril dernier, le plan de relance de la Gaspésie, bâti par l’ancien gouvernement péquiste, demeure d’actualité.
« Le programme est toujours en place. Il y a différents projets qui connaîtront leur aboutissement heureux cet automne. J’aurai l’occasion de faire des annonces éventuellement. Mais c’est un beau levier de développement économique. On les analyse au mérite avec comme première préoccupation l’emploi », explique M. D’Amour.
Plusieurs études avaient été commandées, notamment sur les aéroports et la promenade de Percé. Elles devraient connaître leur aboutissement au cours des prochains mois.
Nécessité de redresser les finances publiques
Québec a déjà annoncé une vaste refonte de révisions des dépenses publiques, avec comme objectif l’atteinte du déficit zéro et Jean D’Amour rappelle qu’on doit vivre « selon ses moyens ».
« On doit réviser. On a un problème structurel au Québec. Il faut qu’on soit capable de vivre. Il faut voir l’État comme une grande entreprise qui donne des services à ses citoyens. Il faut se donner les services qu’on a les moyens de donner. On le fait pour nos enfants », indique M. D’Amour.
Toutefois, le ministre régional ne veut pas se prononcer sur les impacts éventuels sur la Gaspésie. « On n’en est pas là comme gouvernement. Oui, il y aura des changements dans nos façons de faire. C’est sûr que tout le monde sera appelé à faire sa part. On le fait pour se donner une nouvelle liberté », conclut M. D’Amour.