Rail GD: partager le personnel
NEW RICHMOND, février 2018 – Pour pallier la pénurie de main-d’œuvre, des usines s’échangent des employés en fonction de leurs contrats. La suite de notre dossier sur la main-d’œuvre, qui met l’accent sur les solutions trouvées par les employeurs.
La direction de l’atelier de réparation de matériel ferroviaire Rail GD de New Richmond a trimé dur depuis son ouverture en 2012 pour constituer son noyau principal de 20 employés. Pour réaliser les contrats plus importants, comme celui qu’elle vient de démarrer pour Via Rail, le personnel grimpera à 30 ou 40 employés. Il a déjà atteint 55 personnes.
Le président Gilles Babin précise que son équipe a réussi jusqu’à maintenant à éviter la pénurie de main-d’œuvre. « On roule comme dans la construction. Ce qui nous donne un coup de main, c’est la collaboration avec CFI Métal, Habitations Mont-Carleton et Fabrication Delta. J’ai les noms des employés de ces entreprises. Si j’ai un gros contrat, ou si une entreprise en termine un, je contacte les employés et je leur offre du travail pour une certaine période. Je n’irai jamais chercher un employé de CFI Métal sans en parler avec la direction. S’il y a du travail au deux endroits pour la même personne, c’est l’employé qui décide », explique M. Babin.
« On a aussi de la main-d’œuvre préretraitée et retraitée. Ils viennent travailler six ou sept mois, et ça leur fait un plus, financièrement. Ils reçoivent de l’assurance-chômage et leur pension pendant la période où on n’a pas besoin d’eux », dit-il.
Des solutions?
Partager la main d’œuvre avec d’autres employeurs industriels
Garder heureux des employés préretraités et retraités
-30-
À lire aussi: