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6 octobre 2011 12 h 04

Salle comble pour François Legault à Matane

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Ce sont des gens d’allégeances politiques variées qui ont réservé un accueil poli, hier, au coprésident de la Coalition pour l’avenir du Québec (CAQ), François Legault, à Matane. Les 75 chaises de la salle civique de l’hôtel de ville étaient presque toutes occupées.

La candidate pressentie, l’ancienne députée provinciale libérale Nancy Charest, s’est faite très discrète, prenant place en avant de l’assistance. Elle pouvait compter sur la présence de plusieurs membres de son organisation des dernières élections fédérales, où elle s’était présentée sous la bannière du Parti libéral du Canada.

L’assistance était principalement masculine et comptait beaucoup de retraités, mais aussi des élus municipaux et quelques souverainistes, dont l’ancien député bloquiste René Canuel.

Questionné par un retraité de la fonction publique, André Gagnon, par rapport au redécoupage de la carte électorale qui proposait d’abolir la circonscription de Matane, le porte-parole de la Coalition a invité les gens de la région à choisir leur bataille et à miser sur l’économie. «Je vois que Pascal (Bérubé) vous a bien préparé, a-t-il laissé tomber en souriant. Ce n’est pas un député de plus ou de moins qui fait la différence. Créer un sénat des régions, ce serait la dernière chose à faire. Un ministre du Développement économique qui ne refuserait aucun projet important, c’est ça qui serait utile pour le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie.»

Un citoyen de la Matapédia a cherché à savoir ce que le politicien pensait des MRC. Legault a fait savoir qu’il fallait, selon lui, décentraliser et responsabiliser davantage les grandes villes et les MRC. Du même souffle, il s’est permis un petit commentaire sur les conférences régionales des élus (CRÉ): «Les CRÉ, c’est bien du monde autour de la table qui passent des soirées à répartir de petits montants d’argent.»

Des appuis

Nancy Charest a indiqué qu’elle poursuivait sa réflexion. Mais elle était visiblement enchantée de ce qu’elle venait d’entendre. «Je crois de plus en plus que ça correspond à ce que les gens veulent», estime-t-elle.

Du côté de la circonscription de Bonaventure laissée vacante par le départ de Nathalie Normandeau, l’ancien ministre péquiste a affirmé qu’il ne comptait pas se porter candidat si la CAQ devenait un parti politique, mais qu’une personne était intéressée à le faire.

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