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12 juin 2014 17 h 20

Sylvie Bernier en région pour de saines habitudes de vie

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GASPÉ – La championne olympique Sylvie Bernier était de passage à Gaspé mercredi pour rencontrer différents acteurs actifs au niveau de la jeunesse et de la santé afin de promouvoir de saines habitudes de vie auprès des jeunes.

Il y a beaucoup de travail à faire pour améliorer le portrait de la situation : « Vos données sont moins bonnes que la moyenne provinciale. C’est pourquoi on essaie de mobiliser toute une communauté pour renverser cette tendance », indique Mme Bernier, ambassadrice des saines habitudes de vie à Québec en forme.

Les experts estiment qu’un enfant ou un adolescent devrait faire au moins 60 minutes d’activités physiques par jour. Au Québec, 69 % des filles du secondaire n’atteignent pas cette norme alors qu’en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, cette donnée est de 76 %. L’écart est de quelque 10 % chez les garçons.

« Ce qu’on se rend compte, c’est peut-être un manque d’accessibilité à une offre diversifiée d’activités physiques. Outre le transport, la pénurie d’intervenants et de bénévoles est ressortie lors d’une rencontre en octobre dernier », analyse Mme Bernier.

Le potentiel d’activités est présent

La région Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine a un grand potentiel en milieu naturel, selon Mme Bernier.

« Souvent, on néglige cette portion qui est tellement peu coûteuse pour le jeu extérieur. Le plein air est une alternative plus qu’intéressante pour les milieux dévitalisés. Ici, on fait de gros efforts », souligne Mme Bernier.

La responsabilité de bouger n’appartient pas qu’à l’école. « On doit cesser de croire que tout incombe au cours d’éducation physique. Il y a plein d’autres moments dans la journée où on peut faire bouger les enfants. Malheureusement, on a laissé aller ces moments-là : les pauses actives ou les activités parascolaires », explique-t-elle.

« Tant qu’on ne travaillera pas ensemble avec tous les intervenants, en maternelle, en CPE, pour faire bouger l’enfant… C’est important que tous les gens qui sont en position décisionnelle décident de renverser la tendance », estime Mme Bernier, soulignant que quelque 300 intervenants sont impliqués dans la région dans ce processus.

Elle souligne que changer les comportements est un travail à long terme, donnant l’exemple de la cigarette où la lutte s’est faite de façon progressive.