Un Hercules s’entraîne sur la Baie-des-Chaleurs
NEW RICHMOND – Un avion Hercules de la 14e escadre de Greenwood, en Nouvelle-Écosse, a été aperçu à plusieurs reprises la semaine dernière au-dessus de la Baie-des-Chaleurs alors qu’il effectuait un entraînement.
Quelques habitants de New Richmond, Carleton-sur-Mer et Saint-Siméon ont remarqué le passage de cet avion militaire.
Après vérification auprès de la 14e escadre, il s’agit d’un Hercules. Jeudi dernier, cet appareil effectuait justement un entraînement. « Ils vont dans différents coins, ce n’est pas toujours régulier. Ces exercices sont destinés aux pilotes, aux navigateurs, aux parachutistes. Cela change», raconte le lieutenant de vaisseau, Sylvain Rousseau.
Ces avions sont destinés au transport tactique ou de troupes, ainsi qu’à la recherche et sauvetage. Ils permettent, par exemple, de retrouver des navires en perdition ou des équipes de chasseurs égarés dans le Grand-Nord canadien.
Recherche et sauvetage
« Des fois, ce sont des scénarios de recherche ou sauvetage où ils lancent des fumigènes dans l’eau », ajoute M. Rousseau. D’ailleurs, des cylindres avaient été confondus avec des obus à Carleton-sur-mer, le 13 juin dernier. L’avion Hercules participait alors à un exercice de sauvetage, avec la Garde côtière canadienne, et survolait la Baie-des-Chaleurs.
La 14e escadre de Greenwood, en Nouvelle-Écosse, est la base aérienne la plus près qui possède ce type d’avion. La base de Bagotville, à Saguenay, fait voler uniquement des chasseurs CF-18 et des hélicoptères Griffon.
Différentes personnes s’interrogeaient à propos de cet avion de 40 mètres d’envergure. « Personnellement, je l’ai vu passer, mais on a jamais eu de contact avec les pilotes », raconte le gérant de l’aéroport de Bonaventure, David Arseneault. Il a indiqué qu’au-delà de la zone de cinq milles nautiques de l’aéroport, soit la distance de Bonaventure à Saint-Siméon, les aviateurs ne sont pas obligés de les prévenir.
Un hélicoptère privé
Un autre engin a survolé à plusieurs reprises la Baie-des-Chaleurs. Denis Charest, propriétaire du camping New Richmond, au bord de l’estuaire de la Grande Cascapédia, fait voler son hélicoptère pour le loisir. L’associé de la compagnie Caplan Aviation est un passionné.
Selon l’aéroport de Bonaventure, aucune autorisation de décollage n’est nécessaire pour ce genre d’engin léger.