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6 octobre 2014 10 h 16

Vers une deuxième TDLG à bottine

GASPÉ – Après un premier événement béni par la météo, les organisateurs de la TDLG (Traversée de la Gaspésie) à bottine garantissent qu’il y en aura un second l’an prochain. Cette fois, une partie de la randonnée pourrait se dérouler dans la Baie-des-Chaleurs.

Du 27 septembre au 4 octobre, 110 participants et une quinzaine d’employés et bénévoles ont marché un total de 117 kilomètres sur les sentiers du parc de la Gaspésie, du parc Forillon, de la Haute-Gaspésie et de la Côte-de-Gaspé.

« On a été vraiment chanceux avec la météo, ce qui a facilité toute l’organisation », indique la directrice générale de la TDLG, Maïté Samuel-Leduc. Les organisateurs ont subi à peine quelques gouttes de pluie un soir. Les températures ont varié de 20 °C le premier jour pendant la randonnée du mont Albert, à 0 °C sur le mont Jacques-Cartier le lendemain. L’arrivée à Grande-Grave samedi s’est faite sous le soleil.

Une TDLG à bottine en 2015

Il y aura une deuxième TDLG à bottine, c’est décidé, du 26 septembre au 3 octobre 2015, confirme Mme Samuel-Leduc. « On va essayer de faire quelque chose de différent, d’aller dans la Baie-des-Chaleurs, même si le parc de la Gaspésie et Forillon sont assez incontournables. »

La TDLG à bottine contribue à « allonger la saison touristique », dit la directrice. À une époque où les touristes se font plus rares, « les retombées sont intéressantes pour les communautés où l’on arrête, comme Petite-Vallée, Rivière-au-Renard ou L’Anse-au-Griffon », estime-t-elle.

Sur les pas de leur arrière-grand-père

Les histoires de TDLG sont aussi nombreuses que les randonneurs. Marlyne Casey et Michel Briard, deux participants natifs de la Gaspésie, mais établis respectivement à Québec et à Mont-Joli, ont raconté la leur à GRAFFICI.CA.

Mme Casey et M. Briard ne se connaissaient pas avant la TDLG. En jasant sur les sentiers, ils se sont découvert un ancêtre commun, leur arrière-grand-père Timothé Auclair. « Il était responsable de la livraison du courrier entre Sainte-Anne-des-Monts et Rivière-au-Renard avant la construction de la route 132 », explique M. Briard.

Les deux randonneurs ont pensé à lui en marchant sur ses traces entre le Grand-Étang et L’Anse-à-Valleau, un trajet de 16 km, « dont 6 km de galets » en bord de mer, indique Mme Casey. « C’est une drôle de page d’histoire qui se tourne », commente la randonneuse. « Nous, on le fait avec de l’équipement moderne, mais en 1855, ce n’était pas du tout la même chose », ajoute M. Briard.