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27 juin 2014 15 h 55

Vingt mises à pied effectives à la SCFG

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NEW RICHMOND – La Société du chemin de fer de la Gaspésie (SCFG) a dû procéder vendredi dernier à la mise à pied de la vingtaine de travailleurs affectés à la réfection de la voie ferrée puisque Québec n’a pas encore autorisé le prolongement du programme actuel au-delà du 30 juin.

Le président, Éric Dubé, a indiqué que les ministres du gouvernement du Québec n’étaient pas disponibles en raison de l’étude des crédits budgétaires en cours à l’Assemblée nationale.

« Au niveau des horaires de tout le monde, ce n’était pas évident. On s’attend à avoir une rencontre dans la semaine du 7 juillet. Au niveau des fonctionnaires, ça travaille beaucoup », indique M. Dubé.

Le personnel touché par cette décision est celui qui réalisait les travaux dans le cadre de l’entente avec Québec pour la réfection de la voie. Le personnel des trains et administratif n’est pas affecté par cette décision.

 « S’ils répondent à notre demande, ça peut aller très vite. Si on prolonge l’entente de trois mois et on fait une avance sur une prochaine entente, les travaux reprennent », indique M. Dubé.
 
Un montant de 14 M$ est demandé pour la prochaine année afin de préparer les appels d’offres et les plans et devis pour les travaux futurs. Même si la SCFG en obtenait plus, elle ne pourrait pas le dépenser. Au total, 107 M$ doivent être investis afin de réhabiliter la voie ferrée pour les 25 prochaines années.

De l’espoir

M. Dubé mise beaucoup sur la reconduction de l’entente administrative sur la taxe sur l’essence, annoncée la semaine dernière par Ottawa et Québec et dans laquelle 5 milliards $ pour les 10 prochaines années seront versés à la province afin de réaliser des travaux d’infrastructures.

« Les chemins de fer privés et locaux sont maintenant admissibles. Il y en a trois au Québec. On s’entend qu’il n’y en a pas beaucoup qui demandera 100 M$. Si c’est une priorité pour Québec, le fédéral sera là », analyse M. Dubé.
« Si Québec n’avait pas envie de faire quoi que ce soit, il n’aurait pas négocié ça », lance M. Dubé.

Le président invite maintenant les utilisateurs actuels et potentiels à se manifester directement auprès de Québec afin de donner du poids aux revendications de la SCFG. « On aura des choix déchirants à faire puisque cela prendra plus de temps. Les clients sont jusqu’à New Richmond et la prochaine étape sera la cimenterie. Après ça, pour la marchandise, passé Port-Daniel, on n’a pas de client », indique M. Dubé.

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