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12 juin 2014 17 h 17

Infrastructures : 1,2 milliard $ sur 10 ans

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GASPÉ —  Québec entend investir 1,269 milliard de dollars en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine au cours des 10 prochaines années, selon le Plan québécois des infrastructures 2014-2024, publié discrètement cette semaine. Toutefois, aucun projet précis n'est ciblé dans ce plan.

« Il y a un certain nombre de projets dont on ne parle pas sur la place publique. C’est une projection sur 10 ans et à ce moment-ci, dans l’évaluation que l’on fait, ce serait le montant d’argent dont on aurait besoin pour soutenir la Gaspésie dans différents projets », explique le ministre responsable de la région, Jean D’Amour.

La première étape sera la divulgation de la programmation des travaux routiers prévus cette année dans la région. « Ça fait partie des éléments. On m’a parlé de la voie ferrée. Est-ce qu’il y a des possibilités là? », évoque M. D’Amour.

L’an dernier, l’ancien gouvernement Marois avait annoncé pour la période 2013-2015 des investissements globaux sur les routes de 167,8 M$, soit environ 84 M$ par année. L’an dernier, 6 M$ supplémentaires avaient été ajoutés au cours de l’été. En 2012, 128 M$ avaient été programmés sur les routes.

Outre la réfection du réseau routier, des projets immobiliers et de nouvelles infrastructures de santé, d’eau et de sports sont prévus, mais le ministre D’Amour refuse de se compromettre sur des projets précis. « Ma job à moi, c’est de faire valoir les investissements potentiels en territoire gaspésien. On parle de santé, de différents types d’infrastructures, mais en même temps, ça peut être la voie ferrée », dit le ministre.

Selon les moyennes historiques, le réseau routier accapare bon an mal an quelque 85 M$, ce qui laisserait environ 40 millions pour d’autres projets, sur une base annuelle.

« Ça peut bouger parce que le Plan québécois d’infrastructures sur 10 ans, ça ne veut pas dire qu’on l’adopte aujourd’hui et qu’il ne bougera pas. C’est un plan évolutif. Chaque année, le plan sera ajusté afin de réaliser des projets », souligne M. D’Amour qui se donne comme objectif premier de diminuer le taux de chômage.

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