• samedi 27 avril 2024 16 h 33

  • Météo

    9°C

  • Marées

Actualités

16 janvier 2014 6 h 22

160 emplois à combler dans le secteur des pêches

Partager

CHANDLER – Pas moins de 160 emplois sont à combler dans les usines de pêche dans les secteurs de Grande-Rivière, Sainte-Thérèse-de-Gaspé et Rivière-au-Renard cette année.

C’est l’évaluation faite en décembre dernier par le Regroupement des employeurs du secteur bioalimentaire 2011, en se basant sur les besoins exprimés par les différents industriels des pêches.

 « Ces emplois sont à pourvoir afin de démarrer la saison dans les usines. Ce sont des emplois à temps plein. Ceux qui veulent rester le peuvent. Ceux qui doivent retourner dans leur secteur d’activité le peuvent également », explique le directeur du regroupement, Jean-Paul Shannon.

Le regroupement a mis en place un mécanisme qui permet aux travailleurs des secteurs du tourisme ou de la forêt qui doivent composer avec la période du trou noir de l’assurance-emploi d’effectuer un maillage avec les industriels en manque de main-d’œuvre.

Grâce à ce maillage, 141 personnes ont pu se trouver un travail l’an dernier.

Élargir le processus

Le regroupement se donne maintenant comme objectif d’élargir les secteurs d’activités afin de trouver d’autres débouchés aux travailleurs victimes du trou noir.

« Cette année, on veut agrandir le plus possible. On pense aux travailleurs sur les terrains de golf, les cueilleurs de petits fruits et même les déneigeurs par exemple », souligne M. Shannon.

« Le prêt de main d’œuvre est une formule gagnante pour tout le monde. L’employé peut travailler puis ne pas être en manque d’argent pendant quelques semaines. L’industriel qui prête sa main d’œuvre a la garantie qu’elle va revenir », dit-il.

Un plus pour la région

Ce maillage entre entrepreneurs et travailleurs a un gros avantage pour la région.

« On avait des entreprises qui étaient à risque de fermeture. On manquait de main-d’œuvre. Si on rend notre main-d’œuvre mobile et qu’on la garde dans la MRC, tout le monde est gagnant », analyse la préfète de la MRC du Rocher-Percé, Diane Lebouthillier.