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7 août 2014 14 h 06

Barges échouées à L’Anse-Pleureuse : récupération à l’automne

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GASPÉ – Le groupe Océan espère être en mesure de retirer du fleuve Saint-Laurent cet automne les deux barges échouées le 16 décembre dernier durant une tempête entre L'Anse-Pleureuse et Gros-Morne. L'entreprise est en discussions avec le ministère de l'Environnement quant à la méthode utilisée pour les retirer des eaux.

« Il a fallu déposer une demande de certificat d’autorisation environnementale auprès du ministère du Développement durable pour qu’il nous autorise à opérer. Ce sont quand même de gros équipements qui font 40 mètres de long. Il faut une certaine manipulation pour les retirer du cours d’eau », explique le directeur des relations publiques d’Océan, Philippe Filion.

Une question d’assurance a retardé longuement le dénouement du dossier. Au départ, l’entreprise voulait récupérer les deux navires rapidement, mais l’hiver rigoureux a figé les barges dans la glace.

« Notre première option était d’attendre la fonte des glaces. Le dossier a cheminé avec nos assureurs et à la fonte des glaces, on s’est aperçu que les navires n’étaient plus récupérables en tant qu’équipements, mais pour la carcasse », explique M. Filion.

Les négociations avec les assurances afin de trouver un règlement ont pris plus de temps que prévu et la conclusion ne s’est faite qu’à la fin juillet. L’entreprise doit maintenant obtenir l’autorisation du ministère de l’Environnement pour pouvoir récupérer les carcasses. Le ministère a demandé des éclaircissements sur les méthodes qui doivent être utilisées, auxquels Océan répond actuellement.

« On vise l’automne, car on ne veut pas être pris de nouveau dans la glace », souligne M. Filion.

Les options peuvent être un démantèlement sur place ou les transporter ailleurs à des fins de récupération. Une chose est sûre : une des deux barges est une perte totale, et l’évaluation de la seconde ne pourra être faite qu’une fois que celle-ci sera sortie de l’eau.

Océan préfère ne pas divulguer la valeur des pertes subies. Ces équipements avaient été construits dans les années 1950. Ils avaient été achetés par l’entreprise qui les avait complètement rénovés.

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