Carleton-sur-Mer verse une aide de 25 000$ à l’église de St-Omer
La Ville de Carleton-sur-Mer accorde une aide financière de 25 000$ pour le remplacement du système de chauffage de l’église de Saint-Omer.
Un nouveau système de chauffage à l’eau chaude est nécessaire pour la survie de cette église construite au début du 20e siècle. La facture totale du projet s’élève à 100 000$. Une collecte de fonds organisé par la Fabrique de Saint-Omer a permis d’amasser 35 000$ jusqu’à présent.
Sensibilisé à la fragilité du bâtiment depuis plusieurs mois, le maire de la municipalité, Denis Henry, estime que les efforts doivent se poursuivre pour assurer la pérennité de ce lieu de culte.
«Ce sont des gens de Saint-Omer qui ont construit l’église de leur main. Ça fait partie de notre patrimoine. Le conseil municipal juge donc important de supporter les gens qui ont à cœur la conservation de ce bâtiment», déclare-t-il.
Selon lui, il ne s’agit pas «d’une question religieuse», mais plutôt une façon de protéger l’héritage historique de la communauté. «Nos églises, ce sont des joyaux, et il faut investir pour qu’elles demeurent dans notre paysage», poursuit-il.
Pratique religieuse
Comme la plupart des églises du Québec, celle de Saint-Omer n’échappe pas à la baisse de la pratique religieuse. Malgré tout, la Fabrique réussit à l’entretenir au coût d’environ 70 000$ sur une base annuelle. Un montant qu’elle parvient à amasser avec la collecte de la dîme, les quêtes et les dons.
Pour faire face à la diminution de la fréquentation des services religieux, plusieurs paroisses du Québec réfléchissent à l’idée d’élargir la vocation de leur église, comme c’est le cas à Bonaventure.
Selon M. Henry, les citoyens de Carleton-sur-Mer ne semblent pas intéressés par une telle démarche, du moins en ce qui concerne l’église de Carleton. «À la fin de 2012, des bénévoles du comptoir Aux trouvailles, qui se chargent de vendre des vêtements à la population, souhaitaient utiliser l’église pour leurs activités. Mais les paroissiens se sont prononcés en défaveur», raconte-t-il, pour illustrer l’attachement du milieu à la vocation religieuse du bâtiment.