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2 février 2012 20 h 44

Chemin de fer : les problèmes s’accumulent

La Société du chemin de fer de la Gaspésie (SCFG) se voit dans l’obligation d’entamer des travaux de réparations sur un pont dans le secteur de Cascapédia, dont les coûts sont estimés à 450 000 $.

La SCFG n’est pas au bout de ses peines alors qu’une toute récente étude de la firme Roche, datée du premier février, vient confirmer qu’un pont à Cascapédia, dans la Baie-des-Chaleurs, est impraticable en raison de son usure avancée. C’Est ce qu’a confirmé le directeur de la SCFG, Olivier Demers, lors d’une conférence téléphonique tenue jeudi. Il assure toutefois que les travaux commenceront sous peu. «L’acier qui servira pour les pièces de remplacement est déjà en production. Les pièces qu’on va remplacer ne sont pas nécessairement grosses, ce sont des “stringer’’ ou des barres de tension. Quelques-unes sont [affaiblies] par l’érosion et la rouille. On parle de six à huit barres de tension.»

«On n’est pas à l’abri d’avoir d’autres surprises» admet toutefois Olivier Demers qui souhaite au final que les travaux prévus sur l’ensemble du réseau soient faits le plus rapidement possible afin de permettre au train de passagers de VIA Rail d’y circuler. Il n’était toutefois pas en mesure de déterminer une date précise quant à la réouverture du tronçon ferroviaire. VIA Rail n’y fait plus circuler ses locomotives depuis le mois de décembre, faute d’avoir la garantie que la voie ferrée est sécuritaire.

Le chef du transport et de l’exploitation ferroviaire chez VIA Rail, Marc Beaulieu, réitère que son entreprise doit avoir l’assurance que le réseau est sécuritaire avant la reprise des services de ses trains de passagers. «La sécurité est la priorité pour VIA. c’est ce que nous répétons depuis des semaines.»

Québec et Ottawa

Plus largement, on rappellera que la SCFG demande à Québec et à Ottawa d’injecter 93,5 millions $ sur cinq ans afin de mettre à niveau le réseau ferroviaire qui s’étend de Matapédia à Gaspé sur une distance de 300 km. Sans l’aide des paliers gouvernementaux, la voie ferrée est menacée de fermeture. À ce titre, Olivier Demers note que, si du côté d’Ottawa les négociations sont au point mort, du côté de Québec les pourparlers avancent bien. «On est toujours en discussion avec le [ministère des Transports du Québec] et on est plus que confiant d’avoir le financement de Québec».