Concours en entrepreneuriat : des Gaspésiens s’illustrent
Le Concours québécois en entrepreneuriat a récompensé 21 entreprises, groupes d’étudiants et personnes récemment à Carleton.
Ayant retenu l’attention du jury pour la créativité de leurs idées et leur aplomb, les récipiendaires ont remporté des bourses de 250 $ à 1 200 $ en plus d’avoir une chance de se faire valoir aux prix pan-québécois, qui seront remis le 20 juin à Québec.
Dix des bourses, pour un total de 5 550 $, ont été remises à des initiatives scolaires, des niveaux primaire, secondaire et collégial. Les entreprises ont de leur côté reçu des bourses de 10 900 $. Plusieurs firmes émergentes ont impressionné l’auditoire par l’originalité de leurs initiatives.
Ainsi, les RackModeuses, de Saint-Alexis-de-Matapédia, ont brièvement présenté le potentiel de leur entreprise.
«Notre centre de tri de vêtements évite l’enfouissement. On évite des voyages au dépotoir. On produit d’autres choses avec ces vêtements. Ça valorise de la matière qui serait jetée autrement. Nous avons des idées de développement», précise Jasmine Martin, l’une des instigatrices du projet.
Jean-Guy Leblanc, Élaine Poirier et Jean Guénette ont quant à eux reçu une bourse de 1 200 $ pour la nouvelle entreprise qu’ils ont fondée, Studio Tracadièche, qui ouvrira en juin à Carleton.
«C’est un studio d’enregistrement, avec une sonorisation professionnelle, le seul studio à l’est de Québec qui offrira un service de matriçage. Notre marché sera national, et même international, avec le net. Nous comptons sur l’environnement que procure Carleton en matière de ressourcement pour attirer des musiciens de l’extérieur intéressés à enregistrer un CD, une musique de film, de la musique de promotion», précise Jean Guénette, qui dirige déjà, avec sa conjointe Élaine Poirier, Gaspa PV, une entreprise de production de films, notamment de documentaires. M. Leblanc est à la tête d’Infocom, une firme d’installation de systèmes électroniques.
Studio Tracadièche entend aussi offrir un service de banque de musique en ligne. Les travaux d’aménagement des équipements sont sur le point de finir. D’ici trois ans, ses promoteurs entendent donner du travail à temps complet à deux techniciens.