Crise étudiante : Charest paiera le prix selon Patricia Chartier
La candidate de Québec solidaire dans Bonaventure, Patricia Chartier, croit que le gouvernement Charest paiera le prix de sa mauvaise gestion de la crise étudiante lors des prochaines élections générales.
Mme Chartier juge que l’intransigeance et la sourde oreille dont aurait fait preuve le gouvernement du Québec dans le cadre de cette crise sans précédent au cours des derniers mois se traduiront par un vote de non-confiance par la population lors du prochain scrutin électoral. «Il est définitivement trop tard. Les gens veulent que ça change et il y a des événements qui se sont produits et qui seront gravés dans la mémoire collective. Cinq cents juristes qui manifestent, c’est quelque chose d’inédit. Je pense que des changements devront arriver pour répondre aux besoins de la population qui souhaitent plus de démocratie. C’est clair pour moi que les libéraux ne s’en sortiront pas indemne», lance d’un trait la solidaire.
D’après elle, les mobilisations citoyennes qui ont eu cours dans la région tout comme celles qui se sont déployées à travers la province ne sont pas étrangères aux négociations qui se tiennent à Québec en ce moment entre les associations étudiantes et Québec.
Rappelons que les casseroles ont résonné mardi en début de soirée à Carleton-sur-Mer alors que plus de 150 personnes sont descendues dans la rue pour manifester contre la loi 78 du gouvernement Charest. D’autres mobilisations citoyennes se sont tenues dans la région, soit à Sainte-Anne-des-Monts, Gaspé et Cap-d’Espoir, près de Percé.