• jeudi 18 avril 2024 14 h 07

  • Météo

    4°C

  • Marées

Actualités

14 novembre 2018 16 h 59

Curiosités de la Baie-des-Chaleurs

Gilles Gagné

Journaliste

Partager

CARLETON-SUR-MER et MARIA, novembre 2018 –  Des auteurs et des illustrateurs gaspésiens sont nombreux à lancer leurs ouvrages ces temps-ci. Plusieurs collaborateurs présents ou passés de GRAFFICI se retrouvent parmi eux. Nous vous présentons la troisième et la quatrième de quatre parutions gaspésiennes : Curiosités de la Baie-des-Chaleurs et L’aviateur irlandais. Bonne lecture!

Dans Curiosités de la Baie-des-Chaleurs, deux historiens, Pascal Alain et Pierre Lahoud, s’unissent pour faire découvrir 100 trésors, souvent méconnus, localisés entre l’Ascension-de-Patapédia et Gascons. Un accent particulier, mais non exclusif, a été placé sur des lieux situés en retrait de la route 132.

« On s’intéresse à l’histoire mais pas toujours avec un grand H », aborde Pascal Alain. « Les meilleures anecdotes viennent des gens du terrain et c’est en les côtoyant qu’on en apprend », ajoute Pierre Lahoud, pour expliquer les « petites histoires » savoureuses qui ponctuent l’ouvrage de 220 pages publié aux Éditions GID.

Le livre est agrémenté de nombreuses photos aériennes et terrestres de Pierre Lahoud qui, bien que vivant à l’île d’Orléans, est devenu au fil de ses incursions un amoureux de la Gaspésie. « C’est à travers ces détours qu’on donne aux gens l’appropriation des objets d’un territoire. En les connaissant, on les protège », dit-il.

Concepteur et directeur de la série Curiosités, qui explore d’autres secteurs que celui de la Baie-des-Chaleurs, Pierre Lahoud a pris plus de 800 000 images aériennes depuis plus de 40 ans, notamment en Europe. Sa rencontre avec Pascal Alain date d’une quinzaine d’années, à l’époque où ce dernier coordonnait le réseau Villes et villages d’art et de patrimoine à Carleton-sur-Mer.

Pascal Alain a trouvé des anecdotes aux images fortes afin de complémenter l’histoire de certains lieux. « Les paroles exprimées en chaire par le curé Plourde en 1937 pour parler de la fourche à Ida de Maria ont de quoi surprendre, pour l’époque », souligne-t-il. Il faut aller les lire…

L’aviateur irlandais
René Caissy, de Maria, possède au moins deux passions, l’écriture et l’aviation. Dans L’aviateur irlandais, un roman, il mélange ces deux champs d’intérêt. Il y raconte la cohabitation entre un pilote, volubile et osé, et la propriétaire de l’avion, contemplative et discrète, lors d’un convoyage entre la Colombie-Britannique et l’Île-du-Prince-Édouard.

« J’écrivais des textes pour des magazines comme Québec science et Géo plein air, et j’y mettais des petits éléments d’autobiographie. Je me suis dit que ce serait l’fun que je rédige des textes avec des éléments de fiction, que je caricature davantage mes personnages. La fiction me permettait d’inventer des personnages plus grands que nature », raconte René Caissy.

Il avait une vingtaine d’années quand il a trouvé pour la première fois une valorisation à sa propre écriture, lors d’un concours organisé par l’Office franco-québécois pour la jeunesse à l’occasion des Fêtes Québec-Saint-Malo, en 1984. Il a également écrit des textes pour la revue Franc vert dont un, son premier, sur le Parc de la Gaspésie, qui avait fait la manchette, sans qu’il l’ait imaginé une minute au préalable.

« De là, j’ai continué à travailler à la pige pour diverses publications, et j’ai lancé un blogue sur le pilotage qui a constitué une base intéressante de lecteurs, en grande partie ceux qui ont acheté mon livre dès le lancement », souligne M. Caissy.

Il a pris 10 ans avant d’achever L’aviateur irlandais, publié par la Fondation littéraire fleur de lys. René Caissy compte aussi de nombreux adeptes de ses photos aériennes, publiées régulièrement sur sa page Facebook. Ses commentaires vifs sont aussi fort appréciés par ceux qui le suivent.

À lire aussi :
Trois livres d’un coup pour Orbie
Des livres gaspésiens pour tous les goûts

 

Étiquettes :