Début de saison difficile en agriculture
CAPLAN – Le manque de chaleur et les précipitations plus abondantes du printemps ont un impact sur l’agriculture en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine.
Dans un rapport publié jeudi, la Financière agricole signale que les caprices de Dame nature n’ont pas favorisé l’ensemencement et le développement des cultures en général.
Même si la première fauche de foin a débuté dans les périodes habituelles, l’organisme prévoit que les rendements et la qualité du foin seront inférieurs aux moyennes ou autour de celles-ci.
Par ailleurs, les pluies fréquentes ont limité l’accès aux champs pour la réalisation des divers travaux. Somme toute, les rendements des cultures annuelles et de la première miellée s’annoncent légèrement inférieurs aux moyennes.
« C’est sûr que le printemps a été difficile. Mais dépendamment du temps qu’il fera d’ici la fin de l’été, le retard pourrait être compensé ce qui permettrait d’obtenir de bonnes récoltes », explique le directeur du centre de service de Caplan de la Financière agricole, Bruno Bélanger.
Les plantes pérennes ou vivaces ont difficilement survécu à l’hiver, en raison des températures froides, des précipitations de pluie en janvier et des faibles quantités de neige au sol par période.
De bonnes nouvelles quand même
La récolte de sirop d’érable a commencé tôt, mais elle s’est terminée aux dates habituelles. « Les producteurs ont obtenu une moyenne de 2,9 livres à l’entaille alors que normalement, ils récoltent environ 2,2 ou 2,3 livres », mentionne M. Bélanger.
L’alternance de nuits fraîches et de journées douces a favorisé la coulée du printemps. « Certains producteurs ont même obtenu jusqu’à 4 livres », souligne M. Bélanger.
La région compte 400 000 entailles et produit en moyenne 1,2 million de livres de sirop d’érable par année. À titre de comparaison, le Bas-Saint-Laurent compte huit millions d’entailles pour une production globale de 23,4 millions de livres de sirop.