Diane Lebouthillier craint pour l’avenir de l’École des pêches
La préfète de la MRC du Rocher-Percé, Diane Lebouthillier, craint pour l’avenir de l’École des pêches et de l’aquaculture de Grande-Rivière (ÉPAQ).
Selon les informations obtenues par la préfète, seulement une des quatre formations liées à l’industrie des pêches et de l’aquaculture se donnera à l’automne prochain. Ce qui fait craindre le pire pour la suite des choses, admet-elle. «Je peux vous dire que l’ÉPAQ est en très mauvaise posture selon les informations que j’ai eues. Il y a péril en la demeure. Il faut qu’on conserve nos acquis et soyez assurés qu’on ne laissera pas aller ce morceau-là.»
Mme Lebouthillier se dit par ailleurs prête à travailler de concert avec le Collège de la Gaspésie-les-Îles, responsable de l’ÉPAQ, afin d’assurer la pérennité de cet établissement scolaire. «Il faut une mobilisation des différents partenaires qui sont impliqués dans cette problématique-là. Il faut aussi s’assurer qu’on intervienne à l’échelle politique et que le ministère de l’Éducation se positionne sur cette question.»
Message bien reçu
Joint à ses bureaux, le directeur du Collège et de l’ÉPAQ, Roland Auger, confirme les informations que détient Mme Lebouthillier, en précisant que seul le programme de mécanique marine se donnera dès le mois d’août 2012 (les inscriptions se terminant à la fin avril) ainsi que la deuxième année du DEP en pêche professionnelle. Ainsi, les trois formations qui ne reviennent pas à l’automne sont la première année du DEP en pêche professionnelle, la transformation des produits marins et de l’aquaculture.
M. Auger tient à rappeler que le programme en accueil et intégration de même que la formation en soins infirmiers sont toujours à l’horaire. Le directeur assure que tout est fait pour assurer la pérennité des programmes à long terme en travaillant de concert avec l’industrie et le monde de l’éducation. Et il tient aussi à saluer la main tendue par la préfète. «Je suis très heureux que Mme Lebouthillier veuille travailler avec nous. Je trouve cela super. On a besoin que l’ensemble de la région soit derrière nous dans cette opération-là. Il est clair pour nous qu’il faut qu’on s’ajuste parce qu’on ne peut pas faire fonctionner une formation collégiale qu’avec quelques inscriptions.»