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4 février 2013 12 h 04

Eau potable : les municipalités de la Baie-des-Chaleurs interpellées

La Coalition Éco-Vigilance Baie-des-Chaleurs demande aux municipalités des MRC d’Avignon et de Bonaventure d’adopter une réglementation pour protéger l’eau potable, comme l’a fait le conseil municipal de Gaspé. 

Le groupe écologiste a acheminé une lettre aux élus de ces municipalités pour leur demander de prendre exemple sur la Ville de Gaspé.

Rappelons que cette dernière a adopté un règlement sur l’eau potable qui a pour effet d’empêcher Pétrolia de forer Haldimand n° 4.

Selon la coalition, la responsabilité de protéger l’eau potable revient aux municipalités tant et aussi longtemps que le gouvernement du Québec n’aura pas mis en place une réglementation ou une législation pour encadrer l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures. «En attendant, nous pensons que les municipalités ont le devoir de protéger l’eau potable et, par conséquent, la santé de leurs citoyens», soutient le porte-parole du groupe, Michel Goudreau.

Le regroupement d’écologistes demande par ailleurs aux citoyens de participer aux différents conseils municipaux pour discuter cet enjeu avec leurs élus.

Conseils municipaux

À Ristigouche-sud-Est, où la firme Gastem prévoit entreprendre un forage exploratoire, la mairesse Annette Sénéchal souligne que les élus «débattront» de la question d’une réglementation lundi soir lors de la réunion publique, sans pour autant préciser l’orientation que souhaite prendre le conseil.

À Bonaventure, un avis de motion en vue d’adopter un règlement «déterminant les distances séparatrices» pour protéger les sources d’eau potable, de surface et les puits artésiens dans la Ville de Bonaventure sera déposé à la réunion du conseil, qui se tiendra aussi lundi soir.   

Réaction du RAEG

Le Regroupement pour l’avancement économique de la Gaspésie (RAEG), estime pour sa part que la multiplication des règlements municipaux similaires à celui de Gaspé n’est pas souhaitable.

«Il y a 1200 municipalités. Si chacune d’entre elles règlementait, une entreprise qui opèrerait dans plusieurs villes devrait se soumettre à des réglementations différentes. Ça n’a pas de bon sens. C’est au gouvernement de prendre ses responsabilités», soutient le porte-parole du groupe, Gaston Langlais.