Emploi en Gaspésie : des perspectives stables en 2013
Le marché de l'emploi en Gaspésie devrait demeurer stable en 2013.
Même si la tendance des derniers mois semble démontrer un léger ralentissement alors que le taux de chômage a grimpé à 15,1 % en décembre, le directeur régional d’Emploi-Québec, Marc Groleau, demeure optimiste. «Je ne serais pas porté à le croire [à un ralentissement]. Je crois que le marché du travail s’est passablement stabilisé au cours des dernières années et qu’il y aura une continuité dans ce sens-là», dit-il.
Les secteurs traditionnels en santé
Les piliers de l’économie gaspésienne, le tourisme, l’éolien et la filière marine demeurent en santé. Même si le secteur relié à l’éolien a été le théâtre de mises à pied ces derniers mois, le directeur régional ne craint pas un ralentissement dans ce secteur d’activité à court terme. Il faut dire que la région attend avec impatience l’annonce par Québec de l’attribution d’un dernier bloc d’énergie éolienne totalisant 700 mégawatts, une annonce que l’ancien gouvernement libéral avait faite l’été dernier à Gaspé, mais que le Parti québécois tarde toujours à confirmer.
«La région a quand même une stratégie de développement basée sur le développement de certains créneaux d’excellence : l’éolien, le tourisme, la filière marine. Dans le secteur des pêches, il y a une immense diversification, ce qui a amené un allongement de travail», dit M. Groleau.
Un secteur en pleine expansion
Le marché de l’emploi poursuit sa diversification notamment dans le secteur des technologies de l’information. «De plus en plus de centre de services à la clientèle et de centres d’appels ont été implantés. On frôle les 1000 emplois dans ce secteur. C’est un élément de diversification important et ces centres sont répartis un peu partout dans la région», explique M. Groleau.
Les travailleurs autonomes
Le phénomène des travailleurs autonomes commence à se faire sentir. Le télé-travail gagne en popularité. «C’est un phénomène qui prend de l’ampleur, mais ça n’occupe pas encore une grande proportion du nombre d’emplois. On voit que c’est un phénomène présent qui correspond aux nouvelles générations qui veulent gérer leur temps avec plus de liberté», conclut M. Groleau.