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11 juin 2014 15 h 48

EPAQ: Il faut dévoiler le rapport

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PERCÉ — Des acteurs de la région demandent au gouvernement de rendre public le rapport interministériel sur l'avenir de l'École des pêches et de l'aquaculture de Grande Rivière et de prendre acte de ses recommandations.

Le dévoilement hier par CHNC de ce rapport en a fait réagir plusieurs, dont le directeur général du Collège de la Gaspésie-les-Îles, Yves Galipeau. « Je dois vous dire que je n’ai pas lu ce rapport. Je ne l’ai pas en main. Tout ce que j’en connais, c’est ce que j’ai pu lire (hier à CHNC et dans Graffici.ca) », admet le directeur. Maintenir pour une période d’au moins deux ans le statut de l’établissement scolaire tout comme ses crédits est la recommandation principale émise par le Comité. Une recommandation à laquelle adhère M. Galipeau.

« On souhaite bien sûr assurer la pérennité de l’ÉPAQ. Nous croyons fermement à sa pertinence. Nous sommes par ailleurs convaincus que nous pouvons faire en sorte de déposer un plan de relance. On a commencé à réfléchir ce que serait une vision de l’ÉPAQ renouvelée. Mais je reste prudent car je souhaite connaître ce que sera la réception de ce rapport par le ministère de l’Éducation supérieure ».

Ce rapport, produit sous l’ex-gouvernement péquiste et que l’actuel gouvernement libéral a présentement en main, constate par ailleurs que « depuis quelques années, les relations entre le Cégep et ses partenaires de l’éducation, de la formation et de l’emploi s’étaient détériorées de façon significative ». M. Galipeau voit cette constatation comme « un très bon défi pour continuer à travailler et à établir un partenariat » avec les organismes concernés par cette question.

Dévoiler le rapport

De son côté, la préfète de Rocher-Percé, Diane Lebouthillier, confie aussi ne pas avoir en main ce rapport clé pour l’avenir l’ÉPAQ en rappelant toutefois que cet établissement est au coeur des priorités de sa MRC sur le plan de la formation de la main-d’oeuvre du secteur. « Le secteur des pêches représente 30 % de notre PIB et 3000 emplois dans notre MRC ». Elle demande donc à Québec de dévoiler ses cartes sur ce sujet en « rendant public ce rapport ».

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