• samedi 27 avril 2024 01 h 23

  • Météo

    -5°C

  • Marées

Actualités

14 mars 2013 16 h 33

Fermeture du Centre de télécommunications de la SQ?

Partager

Les élus de la MRC du Rocher-Percé appréhendent la fermeture prochaine du Centre de télécommunications de la Sûreté du Québec (SQ) situé au poste de Pabos.

Le conseil des maires a voté une résolution à l’unanimité mercredi soir demandant au ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron, de rendre publiques les intentions «actuelles et futures» de son gouvernement sur ce sujet.

La préfète, Diane Lebouthillier, confirme de son côté être au fait de la situation depuis quelques jours. Selon elle, ce service pourrait prendre le chemin des grands centres selon les informations qui circulent. «J’ai reçu un appel lundi m’informant que ce centre est en péril, qu’il pourrait fermer. Et que les emplois pourraient être transférés dans les grands centres. J’ai aussi appris qu’une rencontre de la SQ se tiendra à Rimouski le 27 mars prochain où il sera question de restructuration et donc du centre de télécommunications».

Ce n’est pas la première fois que ce centre, qui dessert la Gaspésie, est menacé de fermeture par Québec, ajoute Mme Lebouthillier. «Il en était question en 2002 et en 2006. D’ailleurs, en 2006, les élus ont dû se rendre à Québec pour défendre le centre et éviter sa fermeture. Écoutez, on ne veut pas perdre nos acquis, ce sont des emplois bien rémunérés et, en plus, on a une expertise ici, une connaissance du territoire de la Gaspésie», déplore-t-elle.

Le syndicat mécontent

Le Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec craint à son tour la fermeture du Centre de télécommunications de la SQ dans Rocher-Percé, qui engendrerait une perte de 16 emplois, rappelle la deuxième vice-présidente de la centrale syndicale, Suzanne Joncas.

Cette dernière déplore que ce soit encore une fois la région de la Gaspésie qui perdra des emplois au profit des grands centres. «C’est toujours comme ça que ça se passe. On ferme en Gaspésie en prétendant que ce n’est pas rentable pour ensuite transférer dans les grands centres. Ce que j’ai pu comprendre, c’est que le transfert du centre se ferait vers Rimouski ou Québec», précise Mme Joncas.

Du côté de la Sûreté du Québec, la sergente Nathalie Girard, refuse de commenter se limitant à mentionner que ce «ne sont que des rumeurs».