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21 décembre 2011 16 h 11

Un projet pour la prise en charge de sa santé

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Un projet visant la prise en main de sa propre santé avec l’appui d’une équipe d’experts est en marche dans la MRC du Rocher-Percé. Et «ça fonctionne bien», confirme la directrice générale du CSSS du Rocher-Percé, Chantale Duguay.

«La prise en charge de sa santé sur le territoire du Rocher-Percé». Tel est le titre qui coiffe cette initiative née en février dernier grâce à l’appui financier du Fonds Pfizer-FRSQ-MSSS qui y injecte 700 000 $.

Sa mise en opération a débuté officiellement en septembre dernier avec une première phase qui s’est terminée au début de décembre. Celle-ci s’est tenue dans quatre gymnases de la MRC. Ainsi, une vingtaine de personnes ont participé à cette activité au Centre énergie-santé à Chandler, huit à Gascons, une quinzaine à Grande-Rivière et une dizaine à Percé, précise Chantale Duguay. La grande majorité des participants ont 50 ans et plus.

Ce projet vise une clientèle qui est aux prises avec une maladie chronique (cholestérol, diabète, maladies cardio-respiratoires, etc). Divers objectifs y sont ciblés : prévenir une dégradation de l’état de santé, favoriser une meilleure adhérence aux traitements, amener les participants à des changements de comportements vers de saines habitudes de vie, améliorer leur condition physique et leur mobilité et améliorer leur expérience de soin.

La clientèle est suivie de près par une équipe d’expert fournie par le CSSS du Rocher-Percé, dont un kinésiologue, une infirmière, une diététiste et un intervenant social. Cette équipe reçoit elle-même l’appui d’une équipe de chercheurs issue notamment de l’Institut national de santé publique du Québec, de l’UQAM ainsi que de l’Université Laval. À cela s’ajoute l’étroite collaboration de différents organismes de la région, dont les pharmacies, les cliniques médicales et Diabète Pabok.

Efficace

Le projet semble répondre aux attentes, selon Chantale Duguay. «Ça fonctionne très bien. Les gens comprennent l’importance de bien s’alimenter de bouger. On remarque de plus que des gens ont maigri qu’ils sont plus heureux, ils ont plus d’espoir. C’est très positif». Une deuxième cohorte débutera à la mi-janvier et se terminera à la mi-mai.