Fondation santé Baie-des-Chaleurs : des donateurs se montrent flexibles
CARLETON-SUR-MER - Deux des principaux grands donateurs de la Fondation santé Baie-des-Chaleurs sont prêts à verser leurs dons destinés à la médecine nucléaire vers d'autres projets jugés prioritaires par le Centre de santé et de services sociaux de la Baie-des-Chaleurs (CSSSBC).
Rappelons que la Fondation a amassé 1 M$ pour l’implantation d’un service satellite de médecine nucléaire à l’hôpital de Maria. La direction du CSSSBC a cependant mis ce projet sur la glace. Une étude a démontré qu’un service d’imagerie par résonance magnétique fixe viendrait répondre davantage aux besoins.
La Fondation s’affaire donc à rencontrer les donateurs pour savoir s’ils sont prêts à prioriser un autre projet.
Pour l’instant, les Service Secours Baie-des-Chaleurs et Ambulancier de la Baie, qui ont réservés 175 000 $, se sont montrés ouverts, ce qui réjouit la présidente Nathalie Normandeau. « Au-delà de la médecine nucléaire et de la résonance magnétique, il y a énormément de besoins. Le CSSS nous a déposé une liste de demandes pour près de 300 000 $ en matière d’équipements. Ça c’est pour des lits, des fauteuils, pour du matériel qui seraient impossible d’acheter avec les budgets du ministère de la Santé », a-t-elle déclaré, lors de l’assemblée générale de la Fondation, tenue mardi à Carleton-sur-Mer.
Au cours de la dernière année, la Fondation a investi 257 000 $ dans les équipements médicaux, ce qui constitue un record.
Politique fédérale?
Questionnée sur son intérêt à effectuer un retour en politique, sur la scène fédérale cette fois,
Mme Normandeau a confié être en réflexion. Cette dernière avait pourtant déclaré, au lendemain de son passage devant la commission Charbonneau en juin, qu’elle n’envisageait pas de retour, affirmant que le prix à payer pour sortir de la politique était trop élevé.
L’ex-députée de Bonaventure ne précise pas quel parti l’intéresse davantage, mais confirme que le Parti libéral et le Parti conservateur l’ont approché. « La question est de savoir si j’ai le goût de retourner dans le rythme effréné que j’ai vécu pendant 13 ans au provincial. Les sacrifices personnels sont énormes, c’est un engagement de tous les jours. J’ai 16 ans de bagage au municipal et au provincial, alors je suis consciente de cette réalité. Je mets tout ça dans la balance ». Elle a aussi laissé entendre qu’un appui de la population gaspésienne pourrait influencer sa décision.