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26 février 2013 21 h 33

Gaspé : 100 manifestants pour le développement pétrolier

Une centaine de personnes ont manifesté mardi soir en faveur du développement pétrolier à Gaspé, à l’appel du Regroupement pour l’avancement économique de la Gaspésie.

Les organisateurs ont parsemé les alentours de l’Hôtel de ville de pancartes «Oui au pétrole à Gaspé». Luc Desrosiers, un entrepreneur en déneigement, en avait mis une sur sa tractopelle. «On veut du pétrole à Gaspé, des emplois, pour que nos enfants reviennent, dit-il. Si on ne risque rien, on n’aura rien. Il faut développer, pas rester au même stade.»

David McCallum, l’un des organisateurs, a lancé à la foule que leur manifestation est la «première page» de l’histoire du développement pétrolier à Gaspé.

Une solution pour le cégep et le train

La municipalité a adopté un règlement sur l’eau potable qui empêche Pétrolia de forer Haldimand n° 4, a rappelé M. McCallum, qui est aussi administrateur et actionnaire de Pétrolia. «Ces gens-là [Pétrolia]  sont chez nous depuis 2005, ils ont investi des millions chez nous, et comment on leur dit merci?»

Selon lui, la Gaspésie tient une solution pour sauver son cégep, qui pourrait former des travailleurs du pétrole, et son chemin de fer, puisque le pétrole pourrait être expédié par train.

Les «vrais Gaspésiens» en veulent

M. McCallum juge que les «vrais Gaspésiens» souhaitent le développement pétrolier. Ils ne doivent pas laisser «des gens de l’extérieur, des gens qui n’ont pas des noms de famille comme les nôtres» l’empêcher.

M. McCallum craint que si Gaspé refuse ce développement, Pétrolia crée des emplois à Mont-Joli ou sur la Côte-Nord plutôt qu’à Gaspé pour exploiter le pétrole d’Anticosti.

Gaétan Lelièvre présent

Le député de Gaspé, Gaétan Lelièvre, était à la manifestation. «Il y a des gens qui ont des aspirations et des craintes. C’est mon rôle de les écouter. On s’en vient avec un règlement sur l’eau potable. Si on l’avait eu avant, on n’en serait pas là», a-t-il dit en blâmant le gouvernement libéral.

Les manifestants devaient marcher jusqu’au centre-ville. Vu le froid et la taille modeste de la foule, les organisateurs ont plutôt invité les manifestants à monter dans leur automobile et à rouler en procession sur le pont.