Georges Painchaud accuse Sylvain Roy de tenir un double discours
Le candidat de l’Action démocratique du Québec dans Bonaventure, Georges Painchaud, accuse son adversaire péquiste, Sylvain Roy, de tenir un double discours au sujet du développement des ressources naturelles.
Ouvertement en faveur de l’exploitation des ressources naturelles sur le territoire gaspésien, M. Painchaud estime que le représentant du Parti québécois (PQ) «parle des deux côtés de la bouche», notamment au sujet de l’exploration et de l’exploitation de l’uranium ou de la mise en valeur des hydrocarbures.
«Si on demande des moratoires comme le fait le PQ au sujet de l’uranium ou de la mise en valeur des hydrocarbures en milieu marin, on ne peut pas en même temps se dire en faveur du développement des ressources naturelles», fustige M. Painchaud.
À son avis, le PQ n’a pas «le courage de ses idées» en cherchant toujours à se «cacher derrière des moratoires» pour des raisons électoralistes. «À un moment donné, il faut avoir du courage et affronter la réalité. Il faut arrêter de toujours refuser le développement», dit-il.
M. Painchaud estime que le principal frein à l’exploitation des ressources naturelles comme les hydrocarbures est le bris de confiance entre la population, les élus et les compagnies. «Avec les avancées technologiques, c’est possible d’aller de l’avant, mais il faut arrêter de faire peur à la population. Un développement responsable et sécuritaire et un régime de redevances plus généreux est possible.»
Le candidat péquiste surpris
Invité à réagir aux propos de son adversaire adéquiste, M. Roy s’est dit surpris de ses accusations. «Ma position est claire et mon discours a toujours été cohérent. Pour l’uranium, le PQ va exiger un moratoire tant et aussi longtemps qu’on ne se sera pas sûr de l’absence d’impact négatif sur la santé publique», a-t-il rappelé.
Au sujet des hydrocarbures, le péquiste a réitéré l’ouverture de son parti à l’exploration sécuritaire du pétrole et du gaz dans le Golfe du Saint-Laurent et sur la terre ferme, contrairement à ce qu’affirme M. Painchaud. «Le PQ n’est pas contre le développement. Il souhaite seulement des normes plus strictes pour assurer une meilleure sécurité sur l’environnement et la population et pour rehausser les redevances. Tant qu’il n’y aura pas de plan de développement solide, ça ne sert à rien de se lancer.»