Infrastructures : le PLQ s’engage à rehausser le financement
Un gouvernement du Parti libéral du Québec augmenterait les investissements pour l'entretien et la modernisation des infrastructures publiques de la province.
En compagnie de l’ex-ministre des Affaires municipales, Laurent Lessard, le candidat dans Bonaventure Damien Arsenault a annoncé hier matin à New Richmond que les Libéraux feront passer les dépenses en infrastructures de 9,5 à 11 milliards par année, si porté au pouvoir.
M. Arsenault reproche au gouvernement Marois d’avoir coupé 15 milliards sur dix ans dans le Plan québécois des infrastructures. La troupe à Philippe Couillard souhaite maintenant rétablir le niveau d’investissement qui prévalait avant les coupes annoncées dans le budget Marceau. Dans la région, cette bonification se traduirait par la concrétisation de « nombreux » projets, pense le candidat libéral, qui s’engage à soutenir le dossier de la route 132 à la hauteur de Pabos Mills et la modernisation de l’hôpital de Maria. « Bien sûr, il y a d’autres projets qui sont sur les planches à dessin, comme celui du centre-ville de Carleton », a ajouté M. Arsenault, qui souhaite « s’assurer » que ce dernier dossier « chemine ».
Pour sa part, Laurent Lessard, a critiqué de façon virulente la diminution des dépenses pour l’entretien des infrastructures du Québec par le gouvernement Marois, la qualifiant « d’inacceptable » et de « néfaste » pour l’économie du Québec et de la Gaspésie. Ce dernier évalue que le ralentissement des contrats publics a un impact important sur les entrepreneurs, les fournisseurs et les travailleurs. « On le voit qu’il y a un ralentissement. On n’a qu’à regarder le taux de chômage [de la Gaspésie]. La dernière fois que j’étais venu ici, il me semble qu’il était meilleur que ça », a-t-il déclaré.
Sylvain Roy défend le bilan Marois
Alors qu’il présentait presque simultanément son « plan » pour l’économie de la circonscription de Bonaventure, le député sortant Sylvain Roy a répliqué en indiquant que le gouvernement péquiste a agi de façon responsable. Ce dernier soutient que le Parti québécois a réduit les dépenses pour « stabiliser » le marché en termes de contrats publics.
« Le gouvernement Charest faisait grosso modo 4 milliards d’investissements par année pour la construction de toutes sortes d’infrastructures et l’industrie est capable de fournir que 2,5 milliards environ. Alors ça créait une surenchère des prix, parce que les entrepreneurs n’étaient pas obligés de soumissionner sur tout étant donné qu’il y avait de l’ouvrage en masse », a-t-il déclaré, ajoutant que cette situation provoquait de la « surfacturation » et des « problématiques qu’on voit dans les commissions d’enquête ».