La Ligue d’action civique soutient les candidats
PERCÉ – La Ligue d’action civique a fait une halte à Percé samedi dernier afin de rencontrer le maire Bruno Cloutier ainsi que pour encourager les citoyens désirant se présenter à la mairie.
PERCÉ – La Ligue d’action civique a fait une halte à Percé samedi dernier afin de rencontrer le maire Bruno Cloutier ainsi que pour encourager les citoyens désirant se présenter à la mairie.
Les candidats ont reçu un questionnaire comprenant 10 points les portant à réfléchir sur l’intégrité des pratiques projetées ainsi que sur la transparence de leur campagne. « On rencontre parfois des candidats concurrents. On leur donne les mêmes outils, on n’a pas de position. On vise simplement à les encourager à poursuivre leur démarche et à les accompagner », explique le président de la ligue, Frédéric Lapointe.
Valoriser l’implication municipale
« Nous favorisons la saine gouvernance des villes, nous encourageons et facilitons la participation des citoyens à l’arbitrage, à la surveillance et à la participation. De plus, nous considérons qu’il faut que les gens votent, la concurrence politique est, selon nous, une solution au problème qu’on connaît et on leur fournit des moyens pour le faire », indique M. Lapointe, en expliquant qu’il s’agit d’une façon positive de combattre la corruption.
« On est ici pour la deuxième fois. On a rencontré le groupe des Citoyens vigilants du grand Percé pour voir leur travail l’année dernière, notamment dans le dossier du club nautique*. Ils sont vraiment exemplaires : il y a tellement de situations, au Québec, qui seraient mises au clair si les citoyens enquêtaient. Lors de ce voyage-ci, on a rencontré le maire pour aider au passage à une nouvelle étape. Partout où on va, on va valoriser la scène politique municipale, dire aux gens qu’il est important d’avoir de bons élus et pour avoir le choix, il faut avoir de bons candidats », affirme-t-il.
En Gaspésie
«À la suite du déficit zéro, le gouvernement s’est remis à dépenser pour renouveler les infrastructures ou stimuler le développement économique. Dans certains cas, certains élus, on peut penser que Mamelonet était dans cette catégorie, ont commencé à tourner les coins ronds, à aller vite dans le choix des procédures et de leurs partenaires, quand il ne s’agissait pas d’eux-mêmes. Vous connaissez le dossier. Si en mille-neuf-cent-tranquille, ça passait, ça ne passe plus au Québec, aujourd’hui. Il faut être plus soucieux. C’est une condition pour faire confiance et, présentement, la confiance est à rétablir. Il y a eu un peu de cela à Percé. Je ne dis pas que Georges Mamelonet est un bandit ou qu’il est mal intentionné, mais je dis que cette façon d’administrer, un peu affairiste, appartient plutôt au passé.» a affirmé Frédéric Lapointe en faisant référence au dossier du club nautique de Percé.
*(Voir les liens ci-contre pour connaître le dossier.)