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6 août 2014 17 h 58

Le Géoparc de Percé sera profitable

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PERCÉ — Le Géoparc de Percé sera profitable au cours de ses trois premières années d'exploitation. C'est du moins ce qu'on apprend dans la Déclaration d'intérêt du projet de plus de sept millions de dollars.

Ainsi, selon ce document produit en 2013 et auquel se greffe notamment un plan d’affaires, les bénéfices annuels engendrés seront respectivement de 212 314 $, 216 126 $ et 306 744 $ au cours des trois premières années d’exploitation. Ces chiffres prévisionnels tiennent compte des revenus (ventes anticipées et subventions salariales) et des dépenses (frais de vente, frais financiers et frais d’administration). C’est dans cette perspective de rentabilité que l’initiative touristique a été mise sur pied dès le départ, rappelle le consultant Jean-Philippe Chartrand qui est d’ailleurs l’un des signataires de la Déclaration d’intérêt. « L’autofinancement du projet est une préoccupation importante ici et c’est de cette façon qu’il a été conçu au départ en lui greffant des revenus autonomes et des activités profitables dans le but de dégager des sommes qui vont payer les frais d’exploitation et les réinvestissements nécessaires. C’est une force que ce projet a par rapport à d’autres projets de Géoparc ailleurs au Canada », rappelle M. Chartrand.

Toujours selon ce document, des coûts d’aménagements divers se chiffrent à plus de deux millions de dollars (chemin, stationnement, signalisation du site, des sentiers, etc.) alors que les coûts anticipés de construction atteignent plus de 2,4 M$, soit 1,5 M$ pour le pavillon, 937 500 $ pour la passerelle et 25 000 $ pour les toilettes sèches. À cela s’ajoutent d’autres coûts concernant l’aménagement du volet interprétation (contenu multimédia et mobilier) et autres équipements. Autant de cibles à atteindre, assure M. Chartrand malgré un retard d’un an sur le lancement du Géoparc qui est désormais prévu en 2016. « Le mot clé ici est le mot cible. Le plan d’affaires est basé sur des estimations. Par prudence, on devrait garder ces cibles ».

Reconnaissance

Cela dit, la démarche de ce projet de Parc régional de Percé pour obtenir le statut de Géoparc suit son cours. Dominique Richard, une employée du ministère des Ressources naturelles et représentante québécoise au sein du Comité national canadien pour les Géoparcs, était de passage récemment à Percé dans le cadre d’une visite de terrain. Celle-ci visait à vérifier la valeur scientifique d’une vingtaine de sites d’intérêts sur le plan géologique, et leur accessibilité. Jean-Philippe Chartrand, souligne que Mme Richard « était emballée par son séjour ». Ce dernier demeure persuadé que le parc régional obtiendra le statut de Géoparc d’ici un an, et que ce statut sera suivi d’une demande de reconnaissance internationale auprès de l’UNESCO. « On a eu la chance d’avoir Mme Richard en visite sur le terrain du 30 juillet au 2 août », a-t-il ajouté.

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