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2 octobre 2014 10 h 17

Le Géoparc de Percé vers une reconnaissance internationale

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PERCÉ – Une délégation du Géoparc de Percé a participé la semaine dernière à la sixième conférence internationale des géoparcs de l'UNESCO et l'organisation croit plus que jamais être en bonne position d'obtenir l’accréditation tant attendue pour rayonner sur la scène internationale.

Plus de 450 personnes provenant d’une centaine de pays ont participé à cette rencontre qui se tenait au Géoparc Stonehammer, à Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, site du premier géoparc en Amérique du Nord.

Les démarches pour être reconnu à l’échelle canadienne – première étape pour obtenir la reconnaissance mondiale – avancent : « On a travaillé en collaboration étroite [avec le comité canadien] et ils nous ont envoyé des géologues. Percé est un milieu très riche de géologie. Notre déclaration d’intérêt est pratiquement terminée. Il ne reste qu’à la peaufiner pour déposer au comité canadien », indique la présidente du géoparc de Percé, Cathy Poirier.

Ce sera le même dossier qui partira au comité des géoparcs pour l’accréditation internationale, l’an prochain. Entre-temps, il est encore beaucoup de travail à faire sur le terrain.

« Pendant tout le processus international, on doit terminer de construire les infrastructures parce qu’il y a une visite finale qui se fait, incluant le programme éducatif. Il nous reste toute la partie terrain. Le géoparc, c’est la cerise sur le sundae sur le travail qu’on doit faire au point de vue développement touristique à Percé », dit Mme Poirier.

La présidente du Géoparc estime que Percé est dans une très bonne situation afin d’obtenir l’accréditation de l’UNESCO. Elle rappelle que Percé a son historique touristique.  
« Le comité canadien est très positif face à notre candidature par rapport à ce qu’on a à offrir. Les restaurants sont là, les hôtels sont là. On a déjà l’île Bonaventure, on a déjà beaucoup. On est très bien placé pour opérer rapidement », analyse Mme Poirier.

Les plans et devis du projet de 7,3 M$ ficelé grâce à la coop et l’aide gouvernementale de Québec et Ottawa, seront réalisés cet automne pour un début de construction au printemps 2015.

« Percé a besoin d’un vent de renouveau et c’est ce qui est en train de se passer. C’est ce qui m’a motivée à faire partie de ce beau projet », souligne Mme Poirier, qui est présidente de la coopérative depuis le 17 juin dernier.

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