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8 mai 2012 11 h 12

Le ROCGIM déplore l’attitude de l’Agence de santé de la Gaspésie

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Le refus de l'Agence régionale de santé de porter à l'échelle politique le problème du sous-financement auquel sont confrontés les membres du Regroupement des organismes communautaires de la Gaspésie-les-Îles déçoit grandement sa coordonnatrice, Geneviève Giguère.

À la fin avril, les représentantes du milieu communautaire ont rencontré le conseil d’administration de l’Agence. Lors de cette rencontre, le ROCGIM a demandé à l’Agence un appui formel dans le cadre de sa démarche auprès du ministère de la Santé visant  une  consolidation financière des groupes communautaires de la région.

Au final, le ROCGIM a fait face à une fin de non-recevoir, ce qui a soulevé la grogne chez Geneviève Giguère. «On se demande finalement si ces gens travaillent pour le réseau public ou pour les libéraux [de Jean Charest]! Refuser de faire des représentations qui visent à augmenter le financement des groupes communautaires auprès du ministère ça nous surprend, ça nous déçoit. Ça nous confirme finalement que le gouvernement libéral contrôle les travaux administratifs en santé et services sociaux», lance Mme Giguère.

Elle rappelle que depuis 2001, l’Agence a adopté une série de documents administratifs à l’intérieur desquels elle reconnaît le sous-financement des organismes communautaires et s’engage à atteindre un seuil de  financement qui leur permettra de réaliser leur mission globale. Or, en refusant d’appuyer les démarches  politiques que mène actuellement le milieu communautaire auprès de Québec, l’Agence ne respecte pas ses documents administratifs, soulève Geneviève Giguère. «On s’attendait à un peu plus de cohérence de leur part. Il est déplorable de constater que le politique s’immisce de plus en plus dans l’appareil administratif.».

Accusations rejetées

L’Agence rejette ces accusations en bloc. La porte-parole de l’organisme, Connie Jacques, affirme que jamais son organisme n’a abandonné les membres du ROCGIM dans leur démarche visant à obtenir un rehaussement de leur financement. «On a toujours été en soutient aux organismes communautaires. On a refusé d’examiner ça à l’échelle politique parce qu’on doit travailler à l’intérieur de la structure administrative qui existe déjà», tient-elle à souligner à grands traits.